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Folie Nocturne ( Pv-Taïsiya Mizui/Kiza)
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Sam 3 Fév - 19:31

- La nuit commence à tomber… Suis-je vraiment obligée ? Non. Bien évidemment que personne ne m’y oblige, mais sinon je n’avancerai jamais.

Je me chuchotai ces mots à moi-même tandis que l’ambiance nocturne remplaçait peu à peu les festivités du jour. Cela faisait bien quelques jours que j’étais arrivé au Japon dans le but de devenir quelqu’un. Que ce soit en termes de prestige, de force, ou simplement de connaissance, mes pulsions de vie ne cessaient de m’entraîner dans des situations passant de relaxante à extrême. Dans le cas de cette soirée, une idée me semblant brillante m’était venu à l’esprit lors de ma visite du collège. Apparemment, il était interdit d’utiliser nos pouvoirs hors de l’Académie pour diverses raisons. Dans mon cas, ce ne serait certainement pas des petits règlements qui m’empêcheraient de faire à ma tête. C’est pourquoi, armée de mon sac à dos, mes masques, de l’argent, une bonne haleine et la gueule d’un mec qui ait dormis que quelques heures cette nuit, je me rendis dans un des coins me semblant le plus sombre et mystérieux du quartier pour apprendre à mieux contrôler mes pouvoirs. Maintenant que j’étais sur place et que je marchais d’un pas précipité entre les ruelles pouvant parfois se montrer miteuse, je me sentais beaucoup moins confiant qu’au chaud dans mon petit appartement. Parfois, des bruits étranges sortaient de l’obscurité, ce qui me donnait des frissons me parcourant l’échine.

Après avoir franchi une ruelle, je me retrouvai à un endroit beaucoup plus éclairé ou divers restaurants offraient de la nourriture bon marché. Je m‘approchais de l’un deux, attiré par une odeur à la fois familiale et exotique. Je ne pu m’empêcher de sourire à la vue d’un plat me semblant aussi mignon que délicieux. Après quelques secondes, une petite  faim me tenaillait l’estomac et une folle envie de découvrir les saveurs de ce plat me tomba à l’esprit. Je sortis l’argent que j’avais dans mes poches et je tendis ma paume devant moi pour mieux calculer. J’avais bien plus que le nécessaire, mais c’était la totalité de l’argent que je possédais pour m’alimenter cette semaine. Alors que j’étais plongé dans mes pensées, un homme musclé et de grande taille frappa le dessous de ma main pour faire voler l’argent et la ramasser d’un geste brusque et agile de son autre main alors que l'argent voletait dans les airs. Il m’adressa un clin d’œil provocateur avant de continuer sa route, une main plaçant mon argent dans ses poches et l’autre me signalant de déguerpir. À la fois outré et en colère, je serrai les bretelles de mon sac à dos avant de le rattraper. Même s’il était beaucoup plus grand et intimidant, je le serrai au niveau du poignet en tentant de le détourner.


- Hey ! Des gens se font arrêter et tuer pour beaucoup moins que ça. Redonne-moi mon argent et je te pardonne.


Je plissai les sourcils à mesure que l’homme commença à rire aux sanglots, après quelques secondes, celui-ci se détourna et me saisit violemment par les bretelles de mon sac. Il s’approcha de mon visage, toujours souriant, en me faisant sentir son haleine de tabac et probablement de merde.

- Écoute moi petit con, retourne dans la jupe de ta mère, même si à ce moment elle doit l’avoir perdu pour se faire un peu d’argent. Hahaha !


Ce à quoi je rétorquai sans ciller

- On ne vit pas tous la même enfance…

L’homme me regarda pendant un instant, sans comprendre le sens de mes paroles. Lorsqu’il les réalisa, un air de défi embrasa son regard. Il se contenta une fois de plus de sourire avant de solidifier sa poigne et de virevolter pour me tirer à plat-ventre dans une flaque de boue. Répugné, et un brin secoué, je me levai en grimaçant tout en me secouant sous les rires de plus en plus lointains de mon agresseur. Je poussai un long soupire tout en me passant une main dans les cheveux. Après quelques minutes pour rendre mes esprits et méditer sur la situation, je recommençai à marcher en direction de l’inconnu, en tentant d’ignorer tant bien que mal les restaurants ainsi que mon ventre se plaignant.
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Dim 4 Fév - 21:54


Folie Nocturne

Aujourd'hui j'avais envie de faire une ronde et le quartier d'Akihabara était parfait pour ce soir. Ce n'est pas vraiment obligatoire mais je pense que chaque héros a le devoir de le faire. Ma tenue sur mon dos et mon masque fait maison sur la face à observer chaque recoin dans l'ombre. Je ne suis peut-être pas dans le top des héros, mais je n'aimerai pas faire trop de bruit, l'anonymat garanti ma sécurité et je n'aimerai pas être harcelée dans la rue. Bloody est la fille d'un des plus grands criminels, Thaïsiya est une fille banale... C'est ce j'essaie de changer aux yeux des autres mais aussi des miens.

La nuit était douce, j'aime bien cette brise légère qui souffle à travers mon costume, qui donne ce léger frisson, ça me rappelle avec nostalgie la Russie même si j'y ai vécu qu'une petite partie de ma vie, au moins mon imbécile de père était là pour ma mère. Je décide de m'adosser contre un mur juste à côté de la zone commerciale, c'était assez calme, dans une heure ou deux je serai probablement partie. C'est lorsque je pense être au calme qu'un enfant fit soudainement son apparition devant moi. Il me regarde, larmoyant.

Je déteste les enfants.

Pas le choix, je dois me montrer prévenante et gentille, c'est le rôle d'un héros. Avant que je n'ai le temps de prononcer un seul mot, l'enfant s'accroche à moi en pleurant. Je ne veux pas de la morve d'enfant sur mon costume. Non pitié, la soirée avait si bien commencé pourtant.  

- J'ai... Perdu... Maman..

Oh non.

- Ne t'inquiète pas petit, je suis là, tu es tombé sur la meilleure héroïne de la ville ! Tu t'appelles comment ?
- Je... C'est vrai.. ? C'est Osamu mon prénom..


Je me baissais à son niveau en posant mes mains sur ses épaules, cela me permettait entres autres de mettre de la distance entre moi et son... truc qui coule lentement de son nez.

- D'accord Osamu, c'est un joli nom, comment elle est ta maman ? Ca fais longtemps qu'elle n'est plus avec toi ?


Après s'être calmé, il réfléchit quelques secondes avant de me répondre, s'il n'était pas pleurnichard  je le trouvai même mignon. Quelle idée saugrenue.

- Ma maman elle a une robe rouge et puis.. On mangeait dans le restaurant là bas.. Je crois, quand je me suis retourné... Plus là..

Comment ça il croit.. Sans un mot je lui pris la main, même si cela me dérangeait il ne fallait pas que je le perde à mon tour, ce serait un comble. A mon plus grand soulagement, une femme totalement paniquée sur le trottoir d'en face,. Celle-ci se précipite vers lui en ouvrant les bras, après une longue étreinte la femme d'une trentaine d'années me regardait, le sourire aux lèvres et les yeux brillants. C'était probablement l'émotion.

- Oh Osamu ! Merci ! Merci !
- Pas de soucis Madame, veuillez faire attention la prochaine fois, surtout de nuit, c'est dangereux. Et Osamu, soit un peu plus attentif, ne perd plus ta maman de vue d'accord ?
- Oui madame l'héroïne !


Je les regarde s'éloigner avant de soupirer légèrement, c'était une bonne chose de faite, j'avais envie d'un bon thé rouge devant une série ou en lisant le livre que j'avais emprunté auparavant. Je me rend compte que je ne montre plus aucun intérêt aux séries avec des héros, probablement car je fais partie de cette catégorie. Perdue dans mes pensées les plus profondes, mes yeux s'arrêtent sur quelqu'un de grand et imposants. Je sais pas pourquoi mais cet homme me semblait louche car il avait le sourire satisfait d'un crime bien fait, comme celui de mon père. J'allais discrètement le suivre, on ne sait jamais.

On ne sait jamais.

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Lun 5 Fév - 5:04
Une main posée sur mon estomac grondant, l’autre reposé tranquillement dans la poche au niveau du ventre de mon chandail, je réfléchissais tête baisser en marchant dans l’allée centrale. J’étais conscient des regards interrogateurs se posant sur mon comportement étrange ainsi que sur mes vêtements tâchés de boue. De plus, la lumière n’aidait en rien à améliorer ma situation. Dans le contexte, elle était d’avantage utile pour me faire sortir au grand jour, humilié, devant les yeux de tous et chacun. Sans réfléchir d’avantage, je bifurquai soudainement à gauche pour me rendre dans une ruelle me semblant bien sombre ou les lumières se raréfiait de plus en plus à mesure que j’avançais. Je levai la tête devant moi pour me rendre compte qu’un mur m’empêchait d’avancer tout droit, m’obligeant à choisir une destination entre la gauche et la droite. Sans réfléchir, en me fiant simplement à mon désir de m’enfuir de ce moment de honte, je choisis la direction de droite. Peu de temps après, perdu dans mes pensées m’obsédant de plus en plus, plusieurs intersections se présentèrent à moi. Je ne pris pas la peine de regarder ni de prendre le sens des directions que je prenais. Tout ce qui m’importait, c’était d’avancer.

Quelques minute plus-tard, des pas et d’étrange sons résonnèrent derrière moi. Il était difficile, voir maintenant impossible, de voir correctement dans l’obscurité de la nuit. Je commençai à me questionner, le cœur battant, à savoir si j’avais pris la bonne décision et si je voulais réellement savoir qui, et quoi, me poursuivais dans cette obscurité. Sans hésiter, j’accélérai le pas en jetant de bref coup d’oei…

'' Tu ne les sèmeras pas, tu es perdu, tu ne sais rien. Qui sait ? Moi, je sais. Je sais savoir… ''

Je continuai ma marche en sentant la salive passer difficilement à travers ma gorge. Désormais, je sentais deux présences derrière moi, l’une étant probablement l’étranger me poursuivant, l’autre étant la présence fantomique du masque réveillé dans mon sac. Sa faible parole à peine perceptible me parvenait à l’esprit. Je serrai les poings avant de tourner soudainement dans une ruelle plus étroite que celle d’où je venais. Par la suite, je me cachai en boule derrière une boîte dans un recoin sombre. Adossé contre le mur, quelques secondes suffirent pour qu’une présence passe à ma droite. Incapable de me repérer dans l’obscurité, celle-ci continua sa traque dans la nuit. Je passai alors ma main dans mon dos pour ouvrir mon sac et le  tâté de l’intérieur en quête du masque m’ayant adressé un message. Une fois trouvé, je sortis celui-ci avant de fermer mon sac à dos.

Je le regardais, droit dans les yeux tout en me mordant la lèvre inférieure. Une lueur verte, une énergie commença alors à animer les prunelles du masque. Il savait, je ne connaissais pas exactement pourquoi, mais il savait que j’étais probablement en danger et que je désirais en apprendre plus sur lui, ses compétences et sa propre personne. Il savait que j’étais venu dans ses ruelles sombres pour le porter et possiblement mieux le contrôler. J’étais avant tout son créateur, son maître, mais cette entité découlant de moi m’étais parfaitement inconnu. Absorber par sa lueur verte flamboyante dans l’obscurité, la voix perçante, plus forte cette fois, retentit une fois de plus dans mon crâne.

'' Laisse toi aller, n’hésite pas… Tu ne vaux rien… Laisse la nuit aux grands esprits de ce monde… Je te donnerai tout ce que tu veux… ''

Tel un serpent se glissant autour de sa proie, je sentis la présence du masque s’intensifier de plus en plus autour de moi. Ce n’était pas la première fois que je l’utilisais et je connaissais quelques une de ses techniques. Sa présence réconfortante et trompeuse s’enveloppant autour de moi n’existait que dans le but de m’influencer. Il ne désirait que prendre le contrôle total pour s’épanouir dans la nuit. Je me mordis la lèvre inférieure plus fort cette fois-ci. Un goût de sang, plus précisément du fer, me sauta à la bouche. Mon regard échappa à l’emprise des prunelles vertes du masque désormais verdoyantes pour se poster sur la crasse du mur.

- Tu as peur, tu sais qu’un jour, j’aurai parfaitement le contrôle sur toi. Nous savons tous les deux qu’un jour, tu devras te soumettre entièrement à ma volonté. Pourtant, tu persistes à vouloir que j’avance dans ce processus nuisant à ta liberté. Que me caches-tu ?

Je ne pus m’empêcher de sourire et de rire légèrement dans la nuit. Je tournais le masque, le haussant de mes deux mains en m’apprêtant à le mettre. Toujours en souriant, j’approchai le masque tranquillement en direction de mon visage. Une faible brume verte sembla se dégager de celui-ci pour rejoindre les pores de mon visage qui semblait l’absorber. Après quelques secondes, je fermai finalement les yeux en sentant le contact chaud et odorant du masque sur mon visage. Tout en subissant des violentes convulsions, j'ouvris finalement mon esprit ainsi que mes yeux.



On ne sait jamais.
Jusqu'au moment où l'on ouvre les yeux.
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Lun 5 Fév - 15:29


Folie Nocturne

L’homme semblait prendre la direction d’une ruelle tout près d’un magasin de jeux vidéo, pour avoir tourné comme ça il devait probablement avoir repéré une cible, et si c’était le cas, je devais l’arrêter. Moi qui pensais que la nuit serait douce et sans ennui pour une fois, c’est encore loupé. Je ne le suis pas de très près, je ne veux pas attirer l’attention sur moi, pas encore, il était trop tôt. Malgré la distance, j’aperçois une seconde silhouette qui se dessine dans la nuit, elle semblait petite, c’était probablement la cible de l’homme devant moi. Très vite cette seconde « personne » n’était plus là, probablement mon imagination ou alors un complice. Celui que je suivais était sorti de la ruelle après un embranchement un peu plus loin, probablement pour rejoindre quelqu’un et si mon intuition d’héroïne est bonne, j’allais tomber sur quelque chose de gros. Il n’est pas improbable qu’un trafic soit présent au beau milieu de la nuit, malgré la présence des gardiens et des héros, cela n’empêche pas les petites frappes de s’adonner aux plaisirs de la criminalité.

Arrivant à mon tour à l’embranchement, mon ouïe affutée fut attiré par un petit coin vers la gauche, c’était lointain mais pas inaudible, c’était comme un mouvement perpétuel. J’étais d’un coup tiraillée entre continuer ma route et ma poursuite, ou m’intéresser de plus près à ce phénomène. Je penche légèrement la tête, c’était sombre, très sombre. Peut-être que c’était juste un animal en train de manger les restes d’un des restaurants présents dans le quartier.

Si seulement...

Une sorte de lueur verdoyante semble apparaître au loin. C’est inhabituel, à moins que ce soit un insecte luminescent, ou quelqu’un qui a le pouvoir de refléter la lumière du soleil pendant la nuit. J’espère que ce n’est pas l’épisode avec l’enfant de ce soir qui m’est monté à la tête. J’avance prudemment vers cette source, je savais pertinemment que c’était un cul de sac et pourtant, il y avait un enfant… Non, un jeune adulte je dirai, il était debout, face à moi, un masque sur le visage.

Ce n’était pas un héros, et si c’est un criminel, il n’est pas encore fiché dans nos registres, ou pas du tout connu. Je prends une profonde inspiration, espérant qu’il soit pacifiste et juste perdu, après tout le quartier est spécialisé en goodies en tous genres, c’était peut-être le cas de ce masque, vu le détail de celui-là, cela me rendrait presque jalouse de mon masque fait main. Je pense que je voulais me faire croire à cette probabilité, que ce soit juste un otaku perdu. Espérons que ce soit le cas. Bien entendu j’étais prête à toute éventualité, j’avais ma dague à portée de main et faisais circuler une bonne partie de mon sang vers ma veine la plus proche.

- Tu es perdu ? Il vaut mieux que tu restes sur la voie principale c’est dangereux ici.


Même si c’est un drôle d’énergumène, il faut garder son sang-froid et surtout ne pas se laisser aller aux préjugés. Je lui tends ma main pour lui montrer que mes intentions sont bonnes, il ne reste plus qu'à prier que les siennes aussi.

Sérieusement. J’ai vraiment besoin d’une tasse de thé.

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Mer 14 Fév - 6:16
Le contact du masque était doux et chaud sur mon visage. Je me levai tranquillement en m’appuyant sur les boites à ma gauche. Même si je venais à peine de mettre le masque, je sentais déjà une présence. Je me redressai de toute ma hauteur et je regardai ma main ouverte face à mon visage. À travers les yeux du masque, je remarquai que de la fumée se dégageait du centre de ma paume. Je plissai les sourcils légèrement avant de toucher le long bec de rapace que le masque possédait. Je me demandais bien ce que cette fumée sentait et s’il elle causait des effets. Peut-être qu’elle n’était tout simplement là que pour le spectacle. Néanmoins, je reposai mes mains le long de mon corps avant de me détourner en direction de quelqu’un m’adressant la parole.

- Tu es perdu ? Il vaut mieux que tu restes sur la voie principale, c’est dangereux ici.

D’abord pris de surprise, je me reculai légèrement en me penchant vers l’arrière. La personne m’adressant la parole portait un masque ainsi qu’une tenue moulante
complètement rouge. Je penchai légèrement la tête en plissant des yeux pour remarquer qu’un B était écrit sur sa poitrine. En examinant plus près cette partie, parce que mes yeux y étaient déjà posés après tôt, je remarquai que c’était sans hésitation une femme. Je haussai un sourcil et un petit rire rauque se glissa entre mes oreilles.

'' Humm… Il m’est déjà arrivé d’étudier les hormones sur le corps humain… Ne regarde pas trop, aussi jeune que tu es, tu pourrais en perdre la tête. ''

J’écoutai le sage conseil qu’était la personnalité du masque de la peste et je levai la tête pour tenter de discerner ses yeux à travers l’obscurité. Je toisai par la suite un moment sa main qu’elle me tendit. Je plissai légèrement les yeux, septique, avant d’ouvrir la bouche pour tenter de lui répondre. À ce moment, un rire retentit dans mes oreilles. Je soupirai alors, me rappelant que le masque m’empêchait d’émettre le moindre son, m’empêchant toute communication orale. Je tendis ma main à mon tour et j’ouvris grand les yeux en découvrant que celle-ci était exaltait une fumée verte qui m’empêchait de la voir. Je commençai alors à l’agiter devant moi pour tenter de chasser la fumée, mais celle-ci persista. Pris d’une légère panique, je tentai alors de redoubler d’efforts enfin de regarder l’état de mes mains. Toute en les agitant devant moi, je reculai au fond du cul-de-sac en contemplant la fumée nuisant de plus en plus à la visibilité. Je sentis rapidement le choc du contact du mur avec mon dos. Une voix, s’exprimant plus fort cette fois, retentit une fois de plus dans ma tête. Je me penchai vers l’avant pour tenter de mieux l’entendre.

- Calme tes amygdales… Repose ton thalamus, mais mon petit doigt me dit que ton adrénaline et ton noradrénaline nous serons utile… L’adrénergique peut accomplir des miracles.

Je plissai des yeux alors que des images d’atomes et du cerveau humain m’apparaissaient clairement à l’esprit. Je savais que je ne connaissais pas ce genre de truc, mais désormais, je savais simplement ce que c’était. Je repris par la suite mes esprits et je levai la tête devant moi pour remarquer que je ne voyais désormais plus rien. Le fond du cul-de-sac où je me trouvais était désormais concentré de fumée empêchant toute visibilité. Je me posai rapidement une question : à quoi pouvait bien sentir cette fumée verte ? Une voix retentit de plus belle dans mon esprit.

- La décomposition avancée, court, elle ne va pas tarder.

Sans me poser de question, je gloussai difficilement et je courus directement devant moi. Je sortis de la fumée verte et j’aperçu un léger mouvement de surprise de la part de la dame en rouge. Toujours en courant, je passai à côté d’elle en la bousculant en direction des boites. Ma poussée, sensée la déstabilisé, n’eut clairement pas l’effet désiré, je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit aussi solide et en garde. Je tournai alors subitement à gauche en jetant un bref coup d’œil à mes habits. Ceux-ci avaient complètement changé. J’étais désormais habillement d’un accoutrement noir se fondant parfaitement dans l’obscurité. Sans savoir si la dame me pourchassait, je courus plus rapidement en renversant des boites dans le chemin en signe d’obstacle. Toujours en courant, un rire résonna dans ma tête et une image de carte de ce labyrinthe de ruelles m’apparut à l’esprit. Une fois de plus, sans savoir pourquoi, je savais tout simplement chacun des embranchements de ces rues obscures. Sentant mes jambes légèrement faiblir, je rigolai à mon tour en prenant diverses directions, me dirigeant toujours dans des ruelles de plus en plus sombres. Après quelques minutes, j’arrêtai soudainement de courir en me plaquant sur un mur, me camouflant presque entièrement avec le décor. Je pensai alors.

‘’ Je serais curieux de voir si elle s’en sort… Je serais curieux de voir comment tu t’en aurais sorti aussi. Ce n’est que de la chance. Bien sûr que non... Quesque tu en sais ? Tu serais tombé dans la rue et tu t’aurais injecté par voie parentéral de la drogue et le choléra...
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