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Drôle de pâtisseries
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Sam 7 Avr - 11:05
Drôle de pâtisseries Giphy
Drôle de patisseries
Ta tête me reviens pas
Cette longue journée se terminait enfin. Je me forçais a rester concentrer dans ce cour de maths mais impossible, le professeur était si barbant et puis sa veste me stressait il ne l’avait pas repasser. Je grommelais quelques insultes bien placé comme quoi c’étais inadmissible de sa part pendant tout le reste du cour. Je suis le chef du comité de discipline mon devoir était de faire respecter l’ordre mais au sein des élèves et non des professeurs.

Les élèves de ma classe ne valait pas mieux que lui leurs styles faisait honte a leur établissement autant que leur savoir vivre mais là je n’étais pas d’humeur a faire respecter cela. J’étais fatigué et je rêvais d’un bon parfait au chocolat sur le tableau au lieu de chiffres qu’inscrivait le professeur avec sa craie blanche.

Je voulais partir. J’en avait terriblement marre. Je regardais sans cesse sans le vouloir l’horloge de la salle, jusqu’a que j’entendis la sonnerie. Les élèves se précipitèrent en criant de ‘’bon week end’’ mais moi je gardais encore mon visage neutre et rangeait tranquillement mes affaires même si je mourrais d’envie de partir en courant. Je me devais de montrer l’exemple. Après tout ne suis-je pas la Discipline ?

Je prenais pas la peine d’attendre le Stalkeur, ce pleurnichard avait déjà fini depuis déjà une petite heure et puis je ne voulais pas l’avoir dans les pattes. Je voulais déguster seul ma petite pâtisserie, TRANQUILLEMENT. Chose que le Stalkeur empêcherai.

D’ailleurs on m’avait conseillé une pâtisserie, c’étais un peu plus loin de chez moi. Pourquoi pas ? Si ça se trouve c’était meilleurs et moins cher ? Je marchais tranquillement jusqu’a cette pâtisserie et sans prendre le temps de détaillé la devanture du magasin j’entra.

-Bonjour.

Meme si je me disais mentalement de pas critiquer le magasin...eh bien je le critiquais du regard...Le tableau était légèrement pas droit de quelques millimètres, la chaise n’était pas rangé face a la table. Il y avait quelques taches sur le mur. L’écriture des prix devant les pâtisseries n’étaient pas parfaitement droit,  dans un pot de fleur pas loin il y avait une plante fané, un morceau de carrelage légèrement fissuré. C’était inadmissible. Mais mon regard garda ce ton neutre.

Et puis vint le gérant...une tête de voyou... je ne pouvais pas m’empecher de froncer des sourcils. Ce mec je la sentait pas.

Mon regard se posa sur les pâtisseries. Ils étaient si beau. On aurait dit qu’ils sortaient tout droit d’un conte de fée... Si je me rappelais bien cette endroit faisait les meilleurs pâtisseries suédoise de Tokyo. J’en ai jamais goûté et la tentation de claquer tout mon argent pour déguster chacune de ses pâtisseries étaient grandes,

Je restais quelques secondes pensifs détaillant les premières pâtisseries que j’avais face a moi...le choix était trop grand.

Mais le gérant pouvait m’aider.

-Quelles sont vos meilleurs pâtisseries?

(c) par elfyqchan pour Never-Utopia
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Dim 15 Avr - 22:17

Drôles de
pâtisseries

Let's just say you may regret that second piece of cake.

La nuit a été agitée. En tant que gardien, plus espion ou mercenaire d’ailleurs que garant de l’ordre et la paix ou représentant de la loi, à l’image de notre bon leader Yoshino. J’ai dû m’infiltrer au sein d’un gang soupçonné d’utiliser leurs dons pour défigurer les gens – le bras droit du gang peut littéralement faire « fondre » les chairs et les tissus, comme sur des statues de cire –, afin d’en faire de bons sbires, et de mieux les racketter. Bref, une histoire super jolie, sur laquelle je bosse depuis quelques temps déjà : cela fait des mois que j’essaie de m’infiltrer parmi eux, de les convaincre que je suis la recrue idéale. Il y a une semaine, je suis parvenu à mes fins : on m’a proposé chaleureusement une place – faut dire qu’avec une gueule comme la mienne, un gajin de surcroit, je ne risque pas d’être refusé pour ce genre de job. Et cette nuit, j’ai assisté à une véritable scène de torture : le kidnapping puis la menace d’un acteur de talent, beaucoup trop attaché à son visage pour ne pas accéder aux demandes de ses ravisseurs – à savoir : son numéro de compte, de carte bancaire et tout ce qui va avec. Mais, tapi dans l’ombre, une cagoule sur la tête, j’ai pu enregistrer une vidéo compromettante, transmise ensuite au siège des Gardiens.

Cela fait, je suis rentrée chez moi à trois heures du matin, le temps de dormir deux heures avant de commencer le travail de préparation de la pâtisserie. Je manque cruellement de sommeil, et des cernes monstrueuses s’ajoutent petit à petit à mes balafres. Si ce n’est pas mon travail officieux qui me tue – ce qui est peu probable – le second s’en chargera. Heureusement, j’ai une assistante, mais elle ne peut pas se permettre de se lever si tôt pour accomplir tout le travail préparatoire.

Ainsi, à cinq heures du matin, c’est frais comme un gardon que je commence à préparer mes pâtisseries et mes gâteaux, seul en tête à tête avec mon four. L’odeur ne me dérange même plus, elle fait partie de moi, me colle à la peau. C’est relativement embêtant pour mes missions diverses, car je suis obligé de me laver deux fois avant chaque escapade nocturne.

Deux heures et demie plus tard, j’ouvre boutique. Il est huit heures trente, et certains étudiants ou salariés s’amassent déjà près de la vitre pour emporter leur petit déjeuner tout juste sorti du four avant d’entamer cette journée. En général, j’ai mes habitués, ma face de voyous dissuadant les p’tites vieilles de venir. Et c’est presque uniquement le bouche à oreille qui pousse mes clients à mettre un pieds dans ma pâtisserie. Pourtant, c’est pas comme si c’était compliqué de faire mieux et meilleur que les japonais, dans ce domaine. C’est pour cela que je peux me permettre d’augmenter les prix par rapport aux pâtisseries communes, d’autant plus que, sans me venter, la qualité est au rendez-vous. Et puis, il faut bien faire du bénéfice, dans la vie ! Cependant, je compte sur le nombre de client, et non la grandeur du prix, aussi mes gâteaux suédois maison sont toujours moins chers que les créations gastronomiques de mes camarades pâtissiers français, par exemple. Et meilleurs, cela va de soi !

La journée s’écoula ensuite comme toutes les autres, les grands moments de vente arrivant uniquement aux pauses du matin, du midi, de l’après-midi et à la débauche. Le four tourne en continu, ma boutique étant visiblement victime de son succès, pour pouvoir alimenter la vitrine du magasin.

C’est justement au moment de la fin des classes et du travail que débarquent plusieurs étudiants, dans un groupe peu homogène. Trois des quatre sont des clientes régulières, dont je connais la vie presque par cœur, à force de les écouter jacasser dans le magasin. Mais je ne les chasse pas, elles reprennent au moins une fois un gâteau et du chocolat chaud.

Celui qui arrive en même temps qu’elle, un étudiant aux cheveux corbeau, semble porter un masque d’insensibilité sur le visage, et se contente de scruter mon magasin dans les moindres détails. Encore un qui va me taper sur les nerfs, je le sens. Je réponds avec un sourire poli à ses salutations, et son attention se reporte sur moi. L’effet est immédiat. Je crois que rien ne me divertit plus que de voir la tête des clients se décomposer face à ma présence, dans cette ambiance totalement cosy et agréable, qui sent bon la cannelle et les fruits. Mon sourire s’agrandit.

Toutefois, la vision de mes créations leur cloue toujours le bec, les plongeant dans un silence admiratif. Je le vois hésiter, espérant qu’il prenne finalement plusieurs pâtisseries à la fois. Mais l’étudiant se retourne, et me demande mon avis. Chose à ne jamais faire, surtout face à moi, sans aucune formule de politesse.

— Je comprends votre hésitation, je commence en bougeant vers la vitrine, si je peux me permettre, la prinsesstårta, ou le « gâteau de princesse » est une icone de la culture suédoise, un gâteau composé de couches de génoise, de confiture de framboise, de crème pâtissière et de crème fouettée, le tout enveloppé d’une fine couverture de pâte d’amende.

D’un geste, je désigne les petits dômes de couleurs rose, bleu et vert, surmontés d’une rose en pâte d’amende, avant d’ajouter :

— Si toutefois vous cherchez quelque chose de plus léger, je vous recommande les Kannelbulles, ces petits pains enroulés ici, parfaits avec un chocolat chaud ou un café, ou encore la Hallengrotta aux framboises.

Pointant d’un doigt ganté les diverses pâtisseries, je fixe mon client avec un air de.

— Tout dépend de vos envies, en vérité.

Et du prix qu’il était prêt à mettre, la prinsesstårta étant un délice qui portait bien son nom.
Ft. Ayato Désolée pour le retard !
Awful
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