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Les chiens ont des maîtres qui sont eux même des esclaves.
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Dim 28 Jan - 21:45
C’était une belle journée dans ce nouveau pays. La journée avait été resplendissante grâce au soleil qui descendait de plus en plus à l’horizon pour laisser place à la lumière des divers lampadaires. Il faisait certes plus froid à mesure que le coucher de soleil descendait, mais la froideur de la nuit qui s’installait était presque minable comparativement au temps de mon pays d’origine. Dans tous les cas, j’étais suffisamment et chaudement habiller pour ce qui s’annonçait comme une nuit à la belle étoile.

Ce matin, arrivé à l’aéroport, j’ai attendu quelques heures enfin de retrouver ma famille, or, ces quelques heures fût simplement veine et je me retrouvai tout seul. Ainsi, vers le milieu de l’après-midi, je tentai de suivre une foule de personne dans l’espoir d’arriver dans une plus grande agglomération et d’acheter le kit nécessaire à ma survie comme par exemple une carte ou même un Gps enfin de m’aider à retrouver mon chemin pour me rendre à mon appartement. Malheureusement, au final, ma tentative fut veine parce que je me retrouvai rapidement à une incroyable grande gare ou des gens s’agitaient ici et là. Je tentai de trouver une boutique de téléphone intelligent. Malheureusement, je tombai seulement sur des boutiques souvenirs qui vendaient des articles qui ne me seraient d’aucune utilité. J’avais alors tenté d’aborder quelques passants enfin de me renseigner sur le train à prendre ou le chemin pour me rendre à l’académie de… M’enfin, c’est à ce moment que je me rendis compte que j’avais aussi oublié de me rappeler et de noter le nom de cette fameuse académie. C’était donc difficile de m’y rendre pour essayer de trouver de l’aide.

J’avais alors commencé une marche en direction de… D’un endroit que je n’avais tout simplement pas découvert. Puisque j’étais perdu, la meilleure chose que je pouvais faire était de tenter de trouver un point de repère important. De toute façon, je n’avais pas grand-chose à craindre ou à faire d’important le lendemain. Alors que je marchais à contre-courant de la foule se dépêchant de prendre un train quelconque, je souris légèrement en me disant que cette histoire en inquiéterait plus d’un, mais que ce n’était tout simplement pas mon cas parce que j’étais bien trop bonasse. Je continuai ainsi à marcher pendant plusieurs dizaines de minutes. Alors que la foule se faisait de moins en moins dense et nombreuse, je sortis les écouteurs de mon sac à dos avant de le brancher sur mon ancien lecteur de musique. Celui-ci datait de l’époque avant les changements mondiaux majeurs qui avaient été principalement causés par les portes de l’Enfer. Il ne possédait pas de connexion Wifi, mais il faisait tout de même très bien le travail en termes de lecteur. La vision de cet ancien appareil d’une autre époque me rappela tout autant des bons souvenirs que des mauvais dans cette ancienne vie. Je me contentai de sourire d’avantage avant de le mettre dans ma poche et d’appuyer sur start.

'' I tried to be perfect
But nothing was worth it
I don't believe it makes me real
I'd thought it'd be easy
''

Je chuchotais les paroles tout en regardant devant moi. Je sortis les mains de mes poches enfin de relever ma capuche. Maintenant, il n’y avait que des passant en retard ici et là en direction de la gare. Je regardais leur hâte avec une certaine exaspération. La plupart d’entre eux ne prenaient même pas la peine de me regarder dans les yeux ou de me prêter la moindre attention. Je soupirai légèrement en fermant les yeux. S’il y avait bien quelques choses que je n’aimais pas des gens ou de la vie en général, c’était s’eux incapable de s’arrêter pour respirer ou vivre le moment présent. Les sociétés et le mode de vie faisaient en sorte que la plupart des gens rentraient dans un moule d’habitant. Ce même moule était destiné, selon moi, à faire rouler la société pour qu’ensuite ce même travailleur meure supposément dignement alors qu’il tombe simplement dans l’oubli. Je vous l’accorde, c’était certainement une façon de voir les choses de la vie assez noir et macabre, mais il fallait parfois aussi voir les choses en face. Ce genre de personne, se laissant dominer et guider par les autres, me dégoûtait. Mais bon, j’étais parfois moi-même cette personne qui se laissait guider par les autres. J’avais toujours été poussé par l’envie de créer une rébellion et une révolution, mais je n’étais rien de moins qu’un faible qui manquais de courage.

Mon soupir se transforma en léger sourire. Au moins, c’était une étape de plus pour devenir un révolutionnaire, j’avais déjà admis mon incompétence. Je replaçai mes mains dans mes poches en relevant légèrement les épaules pour replacer confortablement mon sac à dos. D’un coup de pouce, je changeai de chanson tout en sifflotant celle-ci, mais plus fort cette fois. Après tout, personne ne prêtait attention à ce que je faisais pour l’instant.

- Pendant qu'les rivières coulent à flots
Certains font de l'argent comme de l'eau
Sans se soucier des écosystèmes…


Spoil/HorsRP:
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Sam 3 Fév - 19:35
Les chiens ont des maîtres qui sont eux même des esclaves.Kiza & TsubasaLa dernière neige. Elle est tombée il y a longtemps. Je m'en souviens comme si c'était hier. Si le froid glacial d'une tempête hivernal ne saurait avoir raison de mon petit corps frêle, j'ai toujours été fragile à la chaleur. En particulier à la chaleur humaine. Quelques images me traversèrent l'esprit, comme de vieux fantômes trop taquins pour se passer de farce. Je revoyais cet appartement, ce lieu si étranger et si familier à la fois. Cette fenêtre où je m'étais précipité tel un enfant pour voir les premiers flocons. Cette personne... Source de chaleur. J'avais levé la tête vers un ciel tirant lentement vers la nuit, le bruit et l'agitation de la ville venant couper court à mes rêveries du passé. Non. Il ne neigera probablement plus. Un petit sourire étira un faible instant mes lèvres puis, j'avais reprit la marche, étant devenu une gêne à être immobile dans la foule mobile de la grande avenue de Shibuya.

Malgré ma tenue traditionnelle blanche et le katana sagement rangé dans son long fourreau, peu d'humains me prêtaient attention. Je suis pourtant un Yakuza infiltré dans la foule, tel un prédateur en quête d'une petite proie pour se divertir. Enfin, avant d'être un Yakuza, je suis aussi un esprit. Les gens ont du mal à accepter ma présence dans leur monde faussement rationnel en plus, d'être condamné à m'oublier pour le peu que j'échappe trop longtemps à leur champ de vision. C'est bien connu, les humains ne croient qu'en ce qu'ils voient. S'ils ne voient plus quelque chose ou quelqu'un pendant suffisamment longtemps, ils en concluent tout simplement que cette chose ou cette personne n'existe désormais plus. Si les Hommes savaient se remettre un peu en question, j'imagine qu'ils ne seraient pas en proie à une pseudo fin du monde...

Oh... En parlant de proie. Je venais tout juste d'en repérer potentiellement une. Un petit garçon qui semblait n'aller nulle part, si ce n'est vers des ennuis... J'avais attendu que le garçon en question s'aventure dans un endroit moins flagrant pour subitement apparaître devant lui, tel le mirage blanc que je suis réellement. Mes yeux dorés s'étaient plantés dans les siens avec une curiosité inhumaine.

- « Yoh ! » Lançais-je en levant une main pour le saluer. - « Toi, tu es perdu ! » Ajoutais-je en pointant l'inconnu du doigt, affichant un large sourire. - « Laisse-moi t'aider ! » Proposais-je en portant cette fois-ci mon doigt vers ma poitrine. Mon sourire n'avait rien perdu de son éclat.
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Sam 10 Fév - 20:15
J’étais toujours en train de marcher dans une direction qui m’était bien inconnu. J’étais plongé dans mes pensées, à savoir si mes plans pouvaient être encore pires que je l’imaginais. Par moment, je levais les yeux pour m’assurer que je ne me dirigeais pas directement dans un poteau comme dans les films américains. Cette petite remarque intérieure me fit légèrement sourire. Je me demandais ce qui pouvait arriver en ce moment dans les anciens États de l’Amérique du Sud incluant une partie des États-Unis d’Amérique. Cette faille avait vraiment complètement changé la donn…

Mon regard vitreux fixant mes pieds se leva soudainement, surpris et ébahi par une forme mystérieuse et spectrale ayant soudainement apparu comme par magie devant moi. Je le fixai pendant un moment, les yeux rondis par la surprise. Après quelques secondes, je le regardai de haut en bas pour apercevoir une tenue qui m’apparaissais comme étant plutôt belle et confortable, mais fort inquiétante. Je tombai sur son regard brillant, presque de la même couleur que mes propres pupilles, et j’y restai subjuguer pendant ce qui me sembla comme étant quelques secondes.

-  « Yoh ! Toi, hmhmhmhm! »

Mon regard se décrocha finalement du sien pour regarder sa bouche. Je n’avais pas très bien compris parce que je ne portais pas attention, mais je m’imaginai qu’il m’avait poliment adressé la parole si je me fiais à son visage n’exprimant aucune colère. Consterner face à cette soudaine apparition, je me contentai d’ouvrir la bouche sans toutefois qu’aucun mot en sorte.

- « Laisse-moi t'aider ! »

Je continuai de le regarder, sans aucun mot me franchissant les lèvres. Cet homme, simplement sortie de nulle part, était souriant et semblait bien aimable. Par contre, son apparition ainsi que son allure me firent penser aux films d’horreur de l’époque ou divers fantômes apparaissaient subitement de cette façon. Alors que cette pensée me franchissait l’esprit, mon visage perdit rapidement de la couleur pour se retrouver encore plus blanc comme neige qu’habituellement. Et si j’étais réellement en face d’un fantôme ? Je ne le connaissais pas et il devait certainement être mauvais… Voir sournois. Peut-être que c’était même la version masculine et moderne de la légende urbaine de Kuchisake-onna… Celle qui demandait à ses victimes s’ils la trouvaient jolie avant de les défigurer à tout jamais. Je regardai alors son sourire en fouillant frénétiquement dans mes poches de gilet. Après avoir trouvé ce que je voulais, je reculai de quelques pas en brandissant devant moi deux crayons de bois pour en faire un signe de croix.

- Démon de Satan et des Enfer de merde ! Je t’ordonne de retourner d’où tu viens avec tout les bâtards de fantômes possédé, possesseur, possédesesseur… Heu… Au nom du Père, des frites, heuuu des chips ! et du Saint-Esprit !


Je restai dans cette position un moment en plissant les yeux, en attente d’une réaction de sa part. À mon contentement, celui-ci se contenta d’afficher un air m’apparaissant comme étant troublé ou mitigé. Voyant que la situation n’avancerait pas de cette façon, je détendis mes bras et je pris une grande respiration. Je serrai ensuite les crayons dans mes poches et je replaçai mes cheveux de ma main droite. Je lui souris timidement en me grattant timidement le crâne.

- Haaaaa ! Désolé pour tout ça, je ne t’ai pas très bien compris et cette apparition soudaine m’a fait penser à celle de fantômes dans des films d’horreur. Heureusement que je suis un bon exorciseur, si tu avais été un esprit démoniaque, mes paroles t’aurais envoyé directement en enfer !

Je rigolai une fois de plus timidement et je cessai de me gratter le crâne pour lui tendre la main d’un sourire timide. S’il y avait bien quelque chose qui m’était particulier, c’était l’art de faire des premières impressions plutôt folles.
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Lun 19 Fév - 13:46
Les chiens ont des maîtres qui sont eux même des esclaves.Kiza & TsubasaJ'avais légèrement penché la tête sur le côté, observant les gestes maladroits et écoutant les paroles improvisées de l'enfant humain. Il essayait de communiquer... Ce ne fut que lorsqu'il avoua avec gêne qu'il faisait erreur, que tout me sembla plus clair. Il m'avait pris pour un être de l'ombre et, avait récité en conséquence une sorte de... Sutra pour ado ? Mais qu'il est bête !

- « Je ne suis pas un mauvais esprit ! » Déclarais-je, un peu outré.

Au contraire, on me classait dans les esprits bienfaiteurs. Comme pour le rassurer une bonne fois pour toute, j'avais écarté les bras pour lui montrer ma magnifique tenue blanche avant, de me tourner sur le côté pour dévoiler l'impressionnant fourreau neige et or contenant mon sublime Tâchi, un long katana confié par Tatsumi. L'une de mes mains était sagement posée sur le pommeau.

- « Tu vois, je ne suis qu'un Yakuza ! » Continuais-je en haussant les épaules. Je lui avais de nouveau fait face, tout souriant. - « Je t'observe depuis un petit moment, assez pour avoir remarqué que tu ne suivais aucun chemin... Tu vois, j'ai un quota de trucs gentils à faire dans le mois et, je suis limite ce mois-ci... Très limite. Si ça te tente, je peux t'aider à atteindre une destination. Je connais plutôt bien le coin ! » Lançais-je en écartant les bras de manière théâtrale.
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Sam 24 Fév - 1:42
Je regardai attentivement l’homme à mesure que les paroles sortaient de sa bouche. Le fait qu’il me rassure en me spécifiant qu’il n’était pas un mauvais esprit me réconforta et je poussai un léger soupir de soulagement presque imperceptible. Il parla ensuite de ce qu’était un Yakuza, je ne connaissais pas la définition ni les antécédents du mot. Le fait qu’il me propose aussi gentiment de m’aider devait donc dire que les Yakuza étaient une police privée. Après quelques secondes de réflexion, j’en conclu que cette même police semblait fort sympathique.

Mon regard se fixai alors sur le Katana où l’une de ses mains était postée sur le pommeau. L’or et la beauté du katana me sautèrent alors à l’esprit. C’était bien la première fois que je voyais un katana. Il était donc vrai qu’un katana pouvait être intimement lié à leur propriétaire, il suffisait de regarder l’éclat d’or et le blanc se fondant parfaitement avec son propriétaire pour comprendre que l’arme lui étais destiné et que nul autre ne saurait mieux la manier. Intrigué, j’approchai le doigt de quelques centimètres avant de le reculer pour me gratter derrière l’oreille, subitement gêné. Où était donc passé mes bonnes manières ? Je rigolai légèrement tout en agitant mes mains, suivant mes propos.

- Je ne connais pas les Yacussa, mais j’imagine que vous devez être un groupe fort sympathique pour offrir votre aide à vos concitoyens ! Même si… Je n’ai pas votre citoyenneté. Dans les faits, je suis un immigrant qui vient à peine d’arriver et je me suis perdu. Je crois que j’ai un logement, mais je me rappel pas du nom de la rue… J’ai aussi une école, mais je me rappel pas de son nom…

Je rigolai une fois de plus timidement en me disant que j’étais bien le dernier des idiots. Je toussotai timidement avant de remettre mes mains dans mes poches en pointant son arme du menton. Je le fixai par la suite droit dans ses yeux d’or.

- Il est magnifique, en plus c’est de l’or, un matériau difficile pour confectionner des armes ! Ce n’est pas n’importe qui, et certainement pas moi, qui pourrais se payer autant d’or... Au départ, je pensais que les Jacuzzi étaient une police, j’imagine qu’ils sont une sorte de… D’agent de la paix universelle ?

Je penchai légèrement la tête sur le côté en attendant sa réponse. Même s’il semblait vraiment gentil et qu’il avait la classe dans son habillement blanc, je ne le connaissais pas et était beaucoup plus armé que moi. Je savais qu’il ne fallait pas toujours se fier sur les apparences, j’étais moi-même quelqu’un ayant plusieurs cartes dans ses manches.
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Sam 10 Mar - 14:10
Les chiens ont des maîtres qui sont eux même des esclaves.Kiza & TsubasaJ'observais attentivement l'enfant humain, lequel titillait de plus en plus mon éternelle curiosité. Il n'avait... Pas l'air très malin. Néanmoins, j'espérais qu'il ait au moins la chance d'être débrouillard, bien que... C'est quand même un enfant qui se promène dans les rues depuis plusieurs heures déjà, même s'il a au moins le mérite de ne pas s'être trop éloigné de son point de départ. Il n'était perdu que parce qu'il était désorienté.

- "Les Yakuza protègent tout un quartier non loin d'ici. Cependant, j'aime bien me promener dans les autres quartiers, il s'y passe des choses amusantes." Lançais-je pour répondre à son interrogation sur mon clan.

Il... S'intéressait un peu trop à mon arme et à son fourreau richement décoré. Loin de moi l'idée de lui montrer le fer de ma lame, j'étais seulement prêt à reculer s'il essayait d'y poser les doigts. Je déteste qu'on me touche autant que je déteste qu'on touche à mes affaires. Finalement, je n'avais pas même eu besoin de bouger. Le garçon s'était rendu compte par lui-même que ce serait déplacé. Pour un étranger, il était assez bien éduqué.

- "Nous ne sommes pas vraiment des justiciers !" Le corrigeais-je en levant les bras à mi-hauteur. - "Nous traitons bien les honnêtes citoyens, tout simplement !" L'éclairais-je en fermant les yeux un instant, adoptant une pose débordante de fierté. C'était seulement une base fondamentale ! - "Mais dis-moi... Les enfants humains de ton genre ne sont pas censés être accompagnés ? Si la police te trouve dans la rue, seul à une heure tardive en plein centre-ville, tu vas te faire embarquer... Il y a un couvre-feu !" Soulignais-je.

Oui, ça arrive souvent que les agents de police me confondent avec un enfant égaré en plein milieu de la nuit, quand ils ne me prennent pas pour une jeune femme... Encore heureux que la nature m'ait doté d'une voix étonnement virile !
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