UNTIL DAWN |
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| | Mar 26 Juin - 21:42 Oberon Alice Race : Humaine Sexe : Féminin Âge : 25 ans Anniversaire : 23/11 Nationalité : Britannique Classe sociale : Haute - noblesse anglaise Groupe : Criminelle Métier : Joueuse de poker professionnelle Sexualité : Bisexuelle Loisirs : Alice passe son temps libre à fréquenter les réceptions de la haute société. A défaut vous la trouverez probablement dans l'un des casinos de la ville ou en train de dépenser dans un centre commercial des sommes d'argent indécentes en vêtements et produits cosmétiques. Pseudo sur Kaibyou : Queen of spades Particularité : Alice porte en tout temps une importante couche de maquillage blanchissant sa peau ainsi que des tenues particulièrement extravagantes d'un look gothique. Avatar : Céleste Ludenberg de Danganronpa Mental Alice apparaît comme le parfait produit de son éducation, ayant perfectionné au cours des années sa façade de parfaite jeune fille de bonne famille. Vivant dans une société d'apparences et de faux semblants, elle a appris à dissimuler ses émotions derrière un masque de courtoisie de circonstance. Si la première impression qu'elle laissera sera celle de la jeune fille bien sous tout rapport, la côtoyer durant une période prolongée changera cette perception. Distante, Alice ne porte que peu d'intérêt à autrui et aura tendance à faire preuve de condescendance et de mépris envers son entourage qu'elle rabaisse à la moindre occasion. Égocentrique, elle est peu encline à aider son prochain et se contentera généralement de vagues paroles faussement compatissantes ne dépassant jamais ce que les conventions sociales imposent. Son comportement glacial lui confère une aura intimidante maintenant les gens à distance ce qui est l'effet recherché par la jeune fille. En effet celle-ci ayant été particulièrement isolée durant son enfance, en a résulté un dramatique manque de développement émotionnel, Alice étant désormais terrifiée à l'idée d'être blessée sentimentalement, elle préfère donc maintenir les autres à distance pour se préserver.
C'est ce trouble qui est à l'origine de la création de l'alter ego criminel d'Alice, Jinx, qui lui permet de se soustraire à l'étouffant carcan social dans lequel elle se sent enfermée et de vivre l'enfance qu'elle n'a jamais eu. Par conséquent, lorsqu'elle enfile son costume de criminelle, l'attitude d'Alice change drastiquement. Sa double vie de criminelle est pour elle synonyme de liberté, lui permettant un moment d'abandonner son masque de bienséance et de faux semblants sans subir le jugement de ses pairs. Durant ses activités criminelles, Alice est donc l'exact opposé de son comportement de tous les jours, puérile et enfantine, elle a tendance à parler fort et se montre particulièrement capricieuse lorsque les événements ne se déroulent pas tels qu'elle le désirerait. Dynamique et enjouée, Alice cherche alors clairement à attirer l'attention sur elle et préférera intervenir dans des lieux extrêmement peuplés ou lors d'événements bénéficiant d'une importante couverture médiatique. Ses actes bien que provoquant chaos ne sont pas à proprement parlé malveillants, mais plus des farces d'enfants poussées à leur extrême. Cela ne signifie pas qu'elle ne cause aucune destruction ou violence, néanmoins il s'agit en général d'une conséquence presque involontaire de ses actes et non son objectif. Alice ne se considère d'ailleurs pas comme une mauvaise personne et si quelqu'un tentait de la mettre devant ses responsabilités, la jeune femme se montrerait particulièrement obtuse dans sa croyance qu'elle ne fait rien de mal. Après tout si avoir allumé la totalité des feux d'artifices que la ville conservait pour la célébration de la fête nationale a démarré un incendie dans le quartier, ce n'est pas vraiment sa faute n'est-ce pas ?
Physique Alice est de stature fine et de taille moyenne. Son maintien respire en toute occasion l'élégance et la mesure et semble crier aristocratie et sophistication, ses gestes sont toujours mesurés et contrôlés, ses mouvements ont au fil du temps acquis une certaine lenteur comme si Alice attendait d'abord de voir si quelqu'un allait réaliser l'action à sa place ou si l'objet allait sauter de lui-même dans ses mains avant qu'elle ne daigne elle-même agir. Sa posture projette une certaine grâce et hauteur propre aux membres de la noblesse qui considèrent que le monde leur doit quelque chose pour s'être donné la peine de naître.
Son visage aux traits altiers affiche de manière générale une expression froide et désintéressée, sentiment accentué par ses pupilles rouges écarlates qui demeurent relativement inexpressives. Alice passe un temps important chaque jour à coiffer sa longue chevelure noire en deux imposantes couettes jumelles bouclées ainsi qu'à s'appliquer d'importantes quantités de maquillage visant à blanchir sa peau, pourtant déjà bien claire, jusqu'à lui donner un ton presque cadavérique. De manière générale la jeune femme porte une attention toute particulière à son apparence et aux tenues qu'elle porte et il serait impensable à ses yeux d'être vue décoiffée ou dans une tenue débraillée ou tâchée. Toujours vêtue de noir, ses habits accentuent d'autant plus la pâleur de sa peau et lui procure une apparence de poupée de porcelaine grandeur nature. Jinx Nom du Pouvoir : Bad Luck Nature du Pouvoir : Don Costume : Le costume de criminelle d'Alice est censé rappeler un leprechaun, créature du folklore irlandais. Son ensemble comprend un justaucorps vert, un chapeau haut de forme et de longs gants de la même couleur, l'ensemble est complété d'une jupe courte blanche ainsi que de bas blancs et verts. Alice teint aussi ses cheveux d'un rouge profond lorsqu'elle décide d'assumer l'identité de son alter ego. Elle transporte enfin une tige de métal en forme de trèfle à quatre feuilles qui lui sert d'arme. Description : Lorsqu'elle active son pouvoir, le corps d'Alice se met à sécréter une étrange poudre dorée flottant autour d'elle en s'éloignant progressivement dans toutes les directions au fil du temps. Toute personne entrant en contact avec cette poudre sera frappée par la malchance. Le degré de malchance dépendra du temps et de la quantité de poudre avec laquelle la personne est entrée en contact. Ainsi un contact bref et de faible importance n'entraînera qu'une malchance très passagère et sans conséquence durable. Par exemple un civil qui fuirait immédiatement la scène où est apparue Alice pourrait lors de sa fuite perdre son porte-monnaie ou encore être éclaboussé de la tête aux pieds par un véhicule qui vient de passer en trombe sans prendre garde à la gigantesque flaque d'eau qui se trouvait justement là, bref rien de bien méchant. A l'inverse une personne qui aurait l'idée brillante de rester au milieu de la "jolie poudre dorée" pendant plusieurs minutes et commencerait à la respirer à plein poumons s'exposerait à passer quelques jours particulièrement déplaisants... Si le pouvoir d'Alice semble amener la malchance à autrui, à l'inverse la chance d'Alice, elle augmente proportionnellement. Ainsi plus un grand nombre de personnes sont affectés par son pouvoir plus cette dernière aura une chance insolente pour une durée importante. Par exemple si Alice souhaitait s'assurer la victoire dans l'une de ses parties de poker, utiliser son pouvoir sur deux ou trois personnes pendant quelques minutes serait suffisant. A l'inverse si Alice souhaitait enlever la nouvelle professeur qui doit commencer le trimestre prochain à l'académie Edoshima pour ensuite se faire passer pour elle toute l'année dans le but de dérober un artefact caché au sein de l'école ou pour truquer un tournoi qui doit s'y dérouler ( toute ressemblance avec les plans d'un certain seigneur des ténèbres anglais dont le nom commence par V et dont la Némésis est un ado brun avec une cicatrice en forme d'éclair sur le front est totalement fortuite ) demanderait à Alice d'avoir utilisé son pouvoir sur de très nombreuses personnes tant le succès requerrait une dose absurde de chance.
Alice n'exerce qu'un contrôle très faible sur son pouvoir lorsqu'elle l'active totalement, la poudre dorée est générée indépendamment de sa volonté et Alice ne peut pas par exemple ordonner à son pouvoir de poursuivre les civils qui fuiraient la scène ou de se concentrer autour du héros venu l'arrêter. A l'inverse Alice peut se concentrer pour ne générer qu'une très faible quantité de poudre, dans ce cas elle peut exercer dessus un certain contrôle et en choisir la direction de propagation. La chose est cela dit relativement limitée, forçant Alice à rester immobile et à ne pas quitter des yeux l'avancement de son pouvoir. Les deux utilisations sont de plus exclusives l'une de l'autre, soit Alice choisit de générer d'importante quantité de poudre dorée qui s'éloigne d'elle de manière indépendante soit elle décide de n'en produire que très peu et peut exercer un contrôle dessus.
Précisons enfin que le pouvoir d'Alice ne lui permet pas de réaliser l'impossible, la chance s'assure juste que les circonstances lui soient favorables. Si par exemple Alice décidait d'envahir le QG de la ligue de justice pour s'approprier le bâtiment, son pouvoir ne lui permettrait en aucun cas de réussir néanmoins si elle a affecté suffisamment de personnes elle pourrait réussir à s'enfuir dans des circonstances particulièrement improbables. Présent Une journée classique commence pour Alice par se lever aux aurores. Après une rapide douche, la jeune femme sélectionne avec soin sa tenue de la journée avant de commencer son lent processus de maquillage et de coiffure. Une fois prête, Alice se rend dans l'un des salons de thé chics de la ville pour prendre son petit déjeuner et socialiser avec des personnes du même rang social qu'elle. Sa fin de matinée est ensuite généralement dédiée au shopping dans l'un des quartiers commerçants de la ville. Ses après-midi Alice les passe généralement à flâner en centre-ville, profitant des diverses activités offertes par Tokyo. Ses soirées sont enfin occupées par sa participation à des tables de poker professionnel ou à des soirées mondaines lorsque sa présence y est requise. Histoire Souris Alice.Voilà une phrase que la jeune enfant qu'elle est s'était répétée un nombre incalculable de fois et qu'elle continuait de se répéter inlassablement alors qu'elle s'entraînait à parfaire son sourire devant l'imposant miroir de sa chambre. Père avait toujours été un homme très strict qui attendait qu'elle se comporte d'une façon digne de son rang. Les autres enfants à l'école la regardait avec émerveillement et envie, une camarade l'avait même comparé à une princesse. Alice ne comprenait pas l'attrait de ces choses là, tout ce qu'elle voyait c'était une liste sans fin d'attentes et de restrictions. Rire était inconvenant, alors elle se mordait l'intérieur des joues pour éviter de rire. Pleurer était inconvenant, alors elle retenait ses larmes aussi fort qu'elle le pouvait. Après tout elle ne voulait pas décevoir Père, elle l'aimait, du même amour sans faille que tous les jeunes enfants vouent à leurs parents. Alors elle faisait ce qu'il lui demandait, même si elle aurait préféré faire comme les autres enfants, même si la chose l'isolait chaque jour un peu plus des autres enfants. Elle ne riait pas, elle ne criait jamais et elle refusait de courir car Père lui avait affirmé que ces choses là étaient indignes d'une jeune lady, alors ses camarades se détournèrent peu à peu d'elle, après tout elle n'était pas amusante à avoir comme amie et le surnom Princesse qui lui était resté prenait peu à peu un ton moqueur. Elle continuait cela dit de sourire, pour rendre Père fier d'elle et en espérant qu'il n'allait pas lui interdire une nouvelle chose aujourd'hui. [...] Alice observa son reflet dans l'imposant miroir de sa chambre, son sourire était forcé, la tristesse évidente dans ses yeux. Quelle journée atroce ! Désormais tout le monde la détestait à l'école, enfin la détestait plus que d'habitude. Tout avait commencé en cours d'art, leur enseignant leur avait demandé de modeler une sculpture avec de l'argile. Alice avait été inquiète, elle ne pensait pas être particulièrement douée de ses mains et elle ne voulait pas que les autres enfants se moquent de ce qu'elle réussirait à sculpter. Et pourtant la chose avait relativement bien tourné, loin d'être une oeuvre d'art, elle restait relativement fière du résultat. Mais c'est là qu'une chose étrange s'était produite, Alice fut la seule a avoir réussi à faire quelque chose, les sculptures des autres élèves étaient toutes difformes et hideuses, l'argile complètement craquelé. Après vérification, l'enseignant se rendit compte que les sachets d'argile que la plus part des élèves avaient utilisé semblaient présenter un défaut de fabrication qui n'avait pas été repéré par l'enseignant, Alice qui s'était servie en dernière avait utilisé un sachet d'argile différent. Ils n'avait tout simplement pas eu de chance ! Alors pourquoi semblaient-ils tous l'accuser d'avoir saboté leur travail ? Soupirant sur sa scolarité ruinée, Alice décida de se changer les idées en allumant la télévision, sans surprise toutes les chaînes parlaient encore de cet étrange phénomène qui avait eu lieu en Amérique du Sud, bien que Père lui ait interdit de regarder ces reportages et débats, Alice ne pouvait s'en empêchait, fascinée qu'elle était. Face à l'énormité de ce qui s'était passé il y a presque un an, tous ses problèmes et soucis semblaient si insignifiants, inconséquents. Alors elle continuait d'écouter les débats de soit disant experts qui tentaient d'expliquer le phénomène, elle regardait les images filmées à bonne distance de ce qui avait été auparavant un continent. Plus tard dans la soirée, alors qu'elle prenait sa douche, Alice remarquera une étrange poudre dorée dans ses cheveux, elle en déduira avec abattement qu'un de ses camarades lui avait probablement jeté quelque chose dans les cheveux sans qu'elle s'en aperçoive. [...] En passant devant l'un des nombreux miroirs du salon, Alice ne put s'empêcher de remarquer le léger sourire satisfait qui ornait ses lèvres. Elle avait enfin compris, cela avait pris des années mais Père avait toujours dit qu'elle était sotte alors ce n'était pas si surprenant qu'il lui ait fallu si longtemps. Désormais plus aucun de ses camarades de classe n'osaient se moquer d'elle. Désormais il y avait deux groupes, ceux qui l'évitaient par peur de ce que sa famille pourrait leurs faire et ceux qui cherchaient à obtenir ses faveurs. Elle comprenait enfin ce que Père avait voulu lui enseigner durant toutes ces années, elle valait tout simplement mieux que tous ces descendants de la plèbe, fils de personne et héritier de rien. Elle était née supérieure, c'était inné et c'est pour cela qu'ils l'avaient tant moqué toutes ces années, il ne s'agissait en réalité que de jalousie de ce qu'elle avait et qu'eux ne pouvaient qu'imaginer avec peine. Et dire que pendant ce temps elle les avait envié ! Qu'elle aurait troqué ses richesses et son statut pour être comme eux, pour être acceptée. Elle avait été stupide, pourquoi donc voudrait-elle l'acceptation de ceux qui lui étaient de manière inhérente inférieurs ? Mais désormais elle savait et eux aussi savaient où était leur place. Tandis qu'Alice était occupée à admirer son reflet tout en se félicitant de la découverte de sa toute nouvelle supériorité sur la quasi totalité du genre humain, la porte du salon s'ouvrit et une exclamation de surprise retentit. Se détournant de sa contemplation, Alice remarqua avec horreur que la pièce s'était lentement emplie d'une étrange poudre dorée et la fixant d'un air choqué de l'autre côté de la pièce, se trouvait sa mère. Alice se raidit, une personne venait de découvrir son secret et elle ignorait comment procéder. Après plusieurs incidents, Alice avait compris qu'elle était l'une de ces anomalies dont elle entendait parler à la télévision. Et elle n'en entendait pas vraiment dire du bien, alors elle avait choisi de cacher ce pouvoir, après tout qui sait ce que les gens diraient s'ils apprenaient que l'héritière des Oberon était devenue un monstre ? Les premiers mois avaient été difficiles heureusement à l'époque elle ne générait qu'une quantité faible de cette étrange poudre, les gens qui l'avaient observé avaient cligné plusieurs fois des yeux avant de se dire qu'il s'agissait probablement d'un jeu de lumière sur des particules de poussières ou du pollen qui flottait dans l'air. Néanmoins, Alice pouvait désormais faire apparaître des quantités de cette poudre qui ne permettaient aucun doute sur l'anormalité de la chose, heureusement elle ne perdait plus le contrôle de ce pouvoir, du moins jusqu'à aujourd'hui. C'est sa mère qui en s'avançant dans la pièce et en pénétrant dans l'épais brouillard doré mis la jeune fille en mouvement, paniquée, elle fuit la pièce et ne s'arrêta que lorsqu'elle eut fermée la porte de sa chambre à double tour et ce malgré les appels de sa mère qui retentissaient derrière elle. Cette nuit là, Alice se cacha en tremblant sous ses couvertures, malgré ses mains pressées de toute ses forces contre ses oreilles, elle entendait la voix rageuse de Père retentir dans une pièce proche et une voix plus étouffée qu'elle supposait être celle de sa mère. Et soudain un grand fracas retentit, suivit par le silence. Pour une raison inconnue, ce silence terrifia bien plus Alice que les éclats de voix précédents. Et pour la première fois Alice ne pria pas avant de s'endormir pour que sa vie s'améliore, non elle pria pour qu'une faille s'ouvre sur le manoir et l'engloutisse. [...] Alice observa son reflet dans le miroir, ses pupilles inexpressives passant rapidement sur ses traits figés avant de descendre vers la tenue noire qu'elle portait. Sur son lit était étendu une tenue colorée, probablement plus adaptée à la jeune adolescente qu'elle était et elle était désormais autorisée à en porter de nouveau, après tout cela faisait neuf mois. Neuf mois déjà depuis cette nuit, depuis ce que l'enquête avait appelé "un tragique accident", un cas de mauvaise fortune. A cette pensée le cœur de la jeune fille se serra, pris d'une émotion qu'elle n'aurait su identifier, alors elle fit ce qu'on lui avait toujours appris à faire avec les émotions, elle l'enfouit. Non décida finalement la jeune fille, elle continuerait à porter du noir, elle laisserait les autres tirer leurs propres conclusions de son choix, elle n'avait pas à se justifier. Elle espérait ne pas croiser Père ce matin, lui aussi avait changé durant ces mois, il avait commencé à boire, à beaucoup boire. Et si avant elle avait eu peur de lui, désormais il la terrifiait. Les regards qu'il lui lançait parfois lui faisaient froid dans le dos. Elle ramassa le paquet de cartes à jouer qui traînait sur sa commode et le glissa dans sa poche. C'était le seul avantage au penchant pour la boisson de Père, il la surveillait moins, elle pouvait donc sortir plus facilement du manoir. Récemment elle avait découvert un jeu de cartes appelé poker et en était sincèrement tombée amoureuse, et si l'on en croyait les joueurs qu'elle fréquentait, elle était douée pour une novice, très douée. Apprendre à dissimuler ses émotions à la perfection était un avantage non négligeable dans ce jeu. Peut-être qu'après les cours elle pourrait retrouver les autres élèves avec qui elle avait pris l'habitude de jouer, tout valait mieux que de rentrer au manoir. En passant la porte d'entrée de l'imposante demeure pour monter dans la voiture avec chauffeur qui la conduirait en cours, Alice recommença à respirer normalement, elle ne s'était pas rendue compte jusqu'à ce moment qu'elle avait été en train de retenir sa respiration. [...] Alice écoutait d'une oreille distraite la logorrhée verbale du médecin qui lui faisait face. L'état de Père s'était encore aggravé, la jeune femme n'était pas surprise, dix ans d'abus sur la boisson ont tendance à laisser des traces. Selon le praticien, le cas de son père méritait désormais l'attention de spécialistes, il lui tendit ensuite une brochure vantant les mérites d'une très coûteuse clinique privée japonaise. L'homme continuait de lui expliquer qu'avec les événements de la dernière décennie et la forte immigration à destination de l'archipel nippon, c'était là qu'était désormais le cœur de l'innovation médicale mondiale. Alice arrêta d'écouter le bavardage du médecin, elle avait besoin de réfléchir. D'un côté dépenser une fortune dans une clinique haut de gamme qui permettrait à Père de passer ses dernières années dans le plus grand des conforts laissait un goût amer à la jeune femme, le monstre ne méritait clairement pas de telles attentions. D'un autre côté, cette clinique sonnait vraiment comme une prison dorée dont il ne ressortait jamais une fois qu'elle l'y aurait déposé. Père l'avait maintenue prisonnière au manoir durant toute son enfance, lui retourner la faveur pour les dernières années de sa vie en était presque poétique. A la nuit tombée, Alice n'avait toujours pris aucune décision et alors qu'elle se perdait en argument et contre-argument, le programme télévisé qu'elle ne regardait pas vraiment fut interrompu pour laisser place à la retranscription en direct du combat entre un héros particulièrement célèbre et le criminel qu'il tentait d'appréhender. Le brusque changement sortit Alice de ses réflexions et elle fixa le combat qui se déroulait de l'autre côté du globe. Et alors que l'affrontement progressait sur son écran, un déclic se produisit en elle. Elle n'avait pas envisagé le problème sous le bon angle. Encore une fois elle se laissait enfermer par Père, ce n'était pas pour lui qu'elle devait choisir si oui ou non partir pour le Japon était une bonne idée, c'était pour elle qu'elle devait faire ce choix. Elle pourrait enfin laisser derrière elle ce maudit manoir et tous les cauchemars qui y étaient associés. Quitter son pays pour commencer un nouveau chapitre de sa vie, peut-être que là bas elle trouverait enfin un endroit où être qui elle voulait être et pas seulement ce qui était attendu d'elle. Et alors que le combat touchait à sa fin, le brave héros ayant triomphé, le criminel vaincu promettant de se venger avant de réussir à s'enfuir, Alice prit la décision de partir, Père serait le parfait prétexte pour justifier ce départ, elle n'allait tout de même pas laisser son pauvre paternel seul dans ce pays lointain ? Et une fois qu'il serait enfermé dans sa jolie prison dorée et qu'elle en aurait jeté les clés, elle pourrait se réinventer. Elle s'était même déjà trouvé un nouveau nom, cela avait été facile, après tout elle était l'incarnation de la malchance, elle portait malheur à tous ceux qui l'entouraient alors son nouveau nom s'imposa comme une évidence. Et lorsque Alice regarda son reflet dans le miroir qui lui faisait face, pour la première fois depuis bien longtemps le sourire qu'elle affichait lui sembla franc et réel. Souris... Jinx. Joueur Pseudo : Je ne suis pas très difficile, appelez moi comme vous voulez ~ Fiche joueur : Je n'en ai pas. Commentaire : Howdy ! | | Grade : D
Niveau : 1
Expérience : 70
| Jeu 28 Juin - 11:32 Encore une fois, bienvenue à toi sur Until Dawn ! :D Il y a beaucoup de choses à dire sur ta fiche, et je pense que nous aurons l’occasion d'en reparler plus en détails très prochainement sur Discord. Si je place Alice dans la même catégorie que Veronika, c'est-à-dire, princesse élue non pas pour le peuple mais par la fortune, Alice est néanmoins très différente de Veronika. C'est son enfance, son éducation et indirectement son entourage qui sont un responsable de sa décadence. Je souligne ce fait, pour la simple raison que c'est tellement simple et crédible, que je trouve ça génial dans une fiche sur un forum comme celui-ci. La façon dont tu amènes l'apparition de la faille et le pouvoir d'Alice est bien menée. On sent que tu as une bonne expérience dans le RolePlay (dis moi si je me trompe) car, en dehors de ta jolie plume, tu as parfaitement gérer le pouvoir dans la mesure où tu l'as bien expliqué, imposé des malus, développé plusieurs façons de l'utiliser et, introduit dans l'histoire, de sorte qu'un lecteur ne peut que connaître le pouvoir d'Alice. Voici qui facilitera les RPs futurs ! Pour éviter d'écrire un trop long pavé, je vais finir sur : le combo chance + poker d'Alice c'est juste une idée de génie ! Il est vrai que le jeu colle parfaitement au personnage et, sur tellement d'aspect ! Bref, cessons mon charabia. Fiche validée ! Bienvenue à Tokyo ! |
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