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Jafnharson Vali | Héros [Validée]
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Dim 2 Sep - 1:43
Jafnharson Vali
Race : scion
Sexe : masculin?
Âge : 27 ans
Anniversaire : 6/09
Nationalité : scanidavo-japonais
Classe sociale : bizarrement élevée
Groupe : Héros
Métier : Héros à temps plein
Sexualité : hélicoptère de combat apache
Loisirs : principalement jouer de la musique, fumer de l’herbe, s'occuper de son serpent et de sa pie, faire des tours pendables et profiter de ses œuvres d'art
Pseudo sur Kaibyou : L4dy_Sn3k
Particularité : A l'origine Vali était un voleur de haute volée. Heureusement pour lui, à peu près personne n’est au courant de ce menu détail de son histoire. Et il reste malgré lui un voleur invétéré amoureux de belles ou anciennes choses.
Avatar : Loki de chez Marvel (toutes variations du personnage)
Mental
Nous ne risquons pas d'apparaître souvent, les deux gamins lutant de toute leurs forces contre ce que nous somment pour eux et, nous pouvons les comprendre. Nous allons donc en profiter pour faire tomber leur adorable masque de reprise héroïque et sympathique de Bonnie et Clyde. Quand à savoir ce que nous sommes, vous pouvez nous appeler le Vieux Loki et la vieille Loki. Ironique vu que nous sommes les manifestations les plus récentes du mythe contrairement aux deux jeunots.

Ce qui est pratique avec ces deux là, c’est qu’il ont beau être deux entités plus ou moins séparées, ils sont à peu près pareils, juste un reflet féminin et un reflet masculin. Aucune difficulté donc à présenter l’un et l’autre en même temps.

Ce sont des enfants, ils ont peut-être dépassé les vingt ans et, ont peut-être développé une forme de maturité mais, ils restent profondément naïfs. Pourquoi? Nous reviendrons plus tard mademoiselle Interpol, rassurez vous. Ils sont passés par des épreuves peu agréables j’en conviens et, malgré un don qui peut s’apparenter à une malédiction ont réussi à toujours rester positif, à garder la tête haute et fière. C’est sans doute aussi dû, à une pointe d'orgueil et un ego assez élevé. Ils sont malins, très malins, aucun doute la dessus. Ils savent mentir à la perfection et arranger la vérité à leur avantage avec brio. Sur ce point il n’y a rien à dire. Tout comme ils ont parfaitement adopté une mentalité de criminels et sont capables de réagir en fonction de cela à leur avantage. Mais voilà, ils se croient plus malins que tout le monde. Étant une partie d’eux, nous ne pourrions pas vraiment leur donner tort, ils ont le talent et l'expérience, s’adaptent parfaitement… mais voilà, il sont incapable de réaliser qu’il y a des vieux renard qui rodent et, qui ont bien plus d'expérience et de maîtrise dans leur domaine qu’eux. Ils ne s’en rendent pas compte car, ils compensent leur expérience dans ce cas là inférieure par une énergie plus qu’admirable et, une collaboration franchement surprenante. Surtout quand on sait qu’ils ne sont qu’un.

Non vraiment, sur ce point ils sont admirables. Mais ils sont naïfs, aussi bien Vali que la miss. Ils luttent de toute leur force contre quelque chose d’inévitable, l’idée de se faire dominer par le mythe auquel ils appartiennent, dont ils sont l’incarnation. Pire encore, si la gamine qui se défini comme étant miss Loki assume sa nature de déesse de la tromperie, ils passent à côté d’un détail délicieusement ironique. Vali aussi est une manifestation du dieu de la tromperie, l’incarnation d’une de ses facettes et pleinement. Mais tous les deux ne s’en rendent pas compte. Ils luttent contre quelque chose qu’ils sont déjà. Après, ils le font plutôt bien, il faut l'avouer. Suffisamment pour que nous puissions nous sentir menacés par instant. Ils réécrivent leur mythe, extraordinairement bien, si bien qu’ils n’ont pas conscience que même en l’état ils pourraient faire bien plus. Ce sont des conteurs de talent sans aucun doute et, s’il n’était question que d’eux il n’y aurait aucun problème.

Seulement, il n’y a pas qu’eux, il y a moi, ma vieille homologue féminine et, le reste du monde. Ils craignent le regard que le monde porterait sur eux si celui ci connaissait leur vraie nature. Dur dur de leur reprocher non? Quand on voit ce que nous sommes. Loki, le dieu du mensonge qui amène le Ragnarok. Un mythe, ne dépend pas uniquement de ceux qui l’écrivent, il dépend aussi de ceux qui le connaissent, de comment ils le retranscrivent. Et ce mythe, ce sinistre mythe est un poison qui les a déjà corrompu. D'où vient le premier grand mensonge de Vali? L’apparition “complète” de miss Loki? Vos serviteurs plaident coupables. Ils parlent d’histoire et nous, nous parlons de mensonge. Croyez nous, la différence entre les deux est très floue…

Mais le Ragnarok vient, la fin de leur petit monde idéal, où ils ne sont pas jugés par les autres vient, nous venons. Et ce jour là, soyez sur d’une chose, les gens regretterons les sales gosses provocateurs avec un bon fond.


Physique

Comment décrire quelqu’un capable de ne pas ressembler à lui même, qui en use naturellement, jusqu’au point que, lorsqu’il apparaît publiquement sous son alias héroïque, il ne dissimule pas son visage sous un masque mais, sous une illusion qui lui permet de faire croire qu’il ne dissimule pas son visage? Comment nous décrire, aussi bien moi que mon aspect féminin?
C’est pas compliqué Vali, on se décrit physiquement, à quoi on ressemble vraiment.
Effectivement.
Ta première intervention était juste pour le show hein?
Tout à fait.
Je prend l’initiative pour me présenter alors! Donc il y a moi, l’alter ego féminin de Vali, Miss Loki comme on a pris l’habitude de me nommer. Très jolie fille clairement au dessus de la moyenne, aux yeux d'émeraudes, au cheveux si bruns qu’il en sont noirs corbeau et, avec un corps tout simplement parfait!
Wow… Je m’attendais pas à une description aussi biaisée de toi même.
Un problème?
Oui, laisse moi te corriger un peu. Donc oui, elle est plutôt mignonne pour une fille, c’est un fait. La miss a effectivement un visage plutôt fin aussi. Mais, ce qu’elle ne précise pas c’est que tout le charme qu’elle a vient avant tout de l’éclat qu’elle a dans les yeux, le même éclat que moi. Vous savez, cette étincelle maligne et rusée, ce regard plein d’assurance comme si elle savait tout mieux que tout le monde et, que c’était crédible.
Mouais, soit. c’est vrai qu’on partage ce trait toi et moi.
Laisse moi terminer. Encore une fois, elle et moi on partage aussi ce même sourire suffisant et provocateur. Ce sourire qui vous annonce que vous allez avoir affaire à une emmerdeuse de première…
Mais une emmerdeuse adorable!
Tout comme je suis un adorable emmerdeur aussi.
Exactement.
Quand à comment elle est taillée… Oui ok, elle est plutôt bien foutue, mais c’est partagé, elle pour ‘l'aspect féminin, moi pour l’aspect masculin. La raison derrière est assez simple, malgré tout nos excès, notre don a une certaine influence sur notre biologie. Des capacités supérieures à l’individu lambda.
Mais pas non plus totalement anormale.
Parfaitement. Disons qu’on a le potentiel d’un athlète de haut niveau sans que faire autant d’efforts soient nécessaires.
Donc pour ça, vu ce à quoi ressemble notre vie, pas le choix, beaucoup, beaucoup d’exercice physique pour s’entretenir.
Mais c’est comme ça qu’on gagne des abdos à se damner et un fessier plus que ferme.
Et une souplesse à toute épreuve digne d’un contorsionniste pour être capable de se défaire d’une camisole!
Et ajoutons aussi des doigts agile pour pouvoir traiter n’importe quelle serrure avec douceur afin qu’elle s’ouvre gentiment, presque d’elle même!
Et…
On va s'arrêter là je crois, on devient de moins en moins crédible.
C’est pas faux.
Odinson
Nom du Pouvoir : [Incarnate] [Loki], [Deception Conceptualization]
Nature du Pouvoir : Don - Artefact
Costume : Les criminels n’ont pas à faire autant attention que les héros étant donné qu’on a tendance à privilégier la solution non létale… autant l’inverse n’est pas vrai et, je ne fais pas exception à la règle. Sans compter l’importance de l’esthétique pour le public. J’ai donc opté pour quelque chose de remarquable mais d’efficace. Règle numéro une, ça ne doit pas avoir l’air trop moderne même si ça l’est. Heureusement pour moi, mon ancien “travail” m’a permis de mettre la main sur tout ce qu’il fallait pour avoir un costume de super héros. Un pantalon, un gilet “pare-balle” et un long manteau ainsi qu’une “couronne”. La ou les choses deviennent amusantes, c’est lorsque tout cet équipement n’est pas des plus communs. Un pantalon est en fibre de kevlar, une bonne option qui offre une protection honnête contre les balles tout en restant souple et donc, qui de par sa solidité en plus assure une relative protection contre les lames. Pas top cependant contre les coups de poings, de matraque ou tout autre arme faire pour frapper plutôt que planter ou trancher. Le manteau? Pareillement. Bon, on ajoute des… épaulettes? Non franchement, j’ai jamais su comment appeler ça, à base cette fois de kevlar rigide. Mais, ce qui est vraiment important alors c’est l’esthétique, ce manteau se doit d’être goldé. Littéralement. Mais surtout vert comme mes yeux. Avec de la patience et des cours de couture en ligne ainsi qu’une ou deux petites histoire tissées, on rajoute quelques dorures par ci par là, des runes qui font sacrément mystique et, bien sur les épaulettes son d’or, dix-huit carats pour chaque épaulette s’il vous plais et, bien sur de la fourrure sur le col, c’est cool la fourrure. Même si ça peut faire ressembler à un mac’, j’en conviens. A cela s’ajoute une paire de mitaines noire ou non, selon l’envie; mais toujours, oui toujours du verni à ongle noir. Hé! On a le style ou on l’a pas? Quand au gilet de protection? A vrai dire, il s’agit plus d’un maillot que d’un gilet, composé de lamelles de kevlar rigide à l’image d’une armure d’écaille. Vert aussi. Développé par un laboratoire paramilitaire dans le but de proposer la même protection qu’un gilet-pare-balle mais tout aussi efficace contre des lames et, plus souple et léger. D’ou le fait que ce soir inspiré des armures d’écailles qu’on pouvait trouver par le passé. Comprenez mon choix donc. Enfin, une couronne qui ressemble plus à un diadème avec deux cornes, un baudrier qui permet de porter l’épée et mes bottes de sept lieux aux pieds. Ah, ai-je omis de vous parler des quelques couteaux que je dissimule? Plus maintenant. Et ainsi, on ressemble à mélange réussi et stylé entre un personnage de fantasy et quelque chose de relativement moderne. La classe quoi. Je ne protège pas ma tête? Mais si voyons, mes histoires sont la pour la protéger.

Description du pouvoir:

[Incarnate] [Loki], [Deception Conceptualization]

Au final, qu’est-ce que le mensonge? Ou plutôt, le Mensonge, avec un grand M. Faisons simple, sautons toute la partie de discussion et de débat pour conclure. Quoi? Vous voulez vraiment que je vous explique tout ça? Bon, qu’est-ce que l’Histoire donc. Comment ça on parlait du Mensonge? Pourquoi je suis partis pour vous parler de l’Histoire? Avec un grand H? Parce que le Mensonge et l’Histoire, c’est la même affaire. On prend un type au hasard. Par exemple, je sais pas moi… Loki. Par le plus grand des hasards bien sur. Loki. Il a pas existé? Tant mieux, moins de polémique comme ça. Loki est le dieu trompeur, un sale type qui est du côté des méchants, contre les gentils. Vous trouvez ça réducteur? Parfait! Donc Loki, c’est chez les scandinaves le dieu mauvais au final, un peu comme Satan ou le Shaytan quoi. Pas de bol pour Loki, vu qu’avant il était pas comme ça. Avant Loki c’était un type bien. Bon non, pas exactement. C’était un farceur, un bon gros farceur des familles, malin, impertinent et toujours avec des idées à la con. Ok, ses blagues étaient pas toutes de bon goût mais… elles marchaient. Elles foutaient aussi souvent le bordel qu’elles arrangeaient les choses voir, les deux en même temps. Souvent les tours pendables de Loki résolvaient des situations que… lui même avait provoqué avec d’autres tours pendables. Sauf qu’à force… le trickster, farceur, à la langue bien pendu est devenu le sale type qu’on connaît tous.

Voilà ce qu’est Vali, l’incarnation de Loki, la manifestation divine de la tromperie. Sa vie est une histoire comme la vie de tous. Manque de chance, son histoire a fait de lui une chose que personne n’apprécie mais que tout le monde utilise. Vali raconte des histoires, créé des histoires. Au point qu’il peut en devenir impossible de discerner la réalité. Exemple pris par le plus pur des hasards. Je vous jure, par le plus pur des hasard, Edoshima. Edoshima protège les gens. Vrai ou faux? On va pas dire que c’est totalement faux, on va dire que c’est relativement vrai pour notre exemple. Pas autant qu’on veut le croire mais ça marche. Alors, est-ce que c’est vrai qu’Edoshima protège les gens? Bah… pas vraiment… pourtant… c’est pas faux. Et là, on tient le nœud du problème. Une bonne histoire c’est une histoire qu’on veut bien croire, et pour ça… faut pas qu’elle soit trop loin de la réalité. Et là ou ça devient drôle, c’est que lorsque c’est trop proche de la vérité on y croit pas non plus. Comme l’histoire de l’acteur écossais qui jouait un écossais, sauf que tout le monde était pas content. Pourquoi? Car son accent écossais faisait pas assez écossais donc, tout le monde a dit que c’était faux, qu’il était pas écossais.

Mais je m'égare un peu dans mon histoire là non? C’est l’idée justement! Vali peut raconter des histoires, prononcer des histoires, créer des histoires pour qu’enfin, celles ci rejoignent et deviennent l’Histoire. Des illusions? Pitié, n’importe qui peut faire des illusions, pas besoin de pouvoir pour faire des illusions. Bon, c’est vrai qu’un pouvoir aide pour et, que d’une certaine manière Vali créé des illusions. Mais, des illusions telles, qu’elles en deviennent réelles. Enfin réelles… jusqu’à un certain point. Un mensonge ou une histoire n’est jamais mortel n’est-ce pas? Comment ça si? Bon, ça n’est pas exactement des illusions ce qu’il fait. Disons plutôt que ce sont de très, très, très gros mensonges. Des mensonges si bien faits qu’ils en viennent à tromper vos cinq sens voir, la réalité. Des mensonges si forts qu’ils pourraient même le tromper lui même, qui pourraient lui permettre de se mentir à lui même.

Vali est Loki, l’incarnation d’un dieu, d’une histoire. Qu’il le veuille ou nom, il est Loki et, Loki et lui. Lequel? Le dieu trompeur Loki. Un dieu donc. Enfin, pas exactement, son incarnation, un Loki en devenir, petit à petit, de plus en plus. Aujourd’hui il est un héros, un héros provocateur, plein d’humour et qui joue des tours pendables. Et, il compte bien en rester un. Mais demain? Demain, il se pourrait bien qu’à force il n’en soit plus autrement. Maître d’illusions plus vraies que nature, doué d’un talent et d’une aisance naturelle pour mentir mais, aussi et surtout pour manier la demi vérité. Puis, scion de Loki obligeant, divinité obligeant, ses capacités physiques sont naturellement au dessus de la moyenne, de quoi se faire remarquer. Il est un dieu. Attendez un instant, un dieu ou une déesse? Disons plutôt l’incarnation d’une légende divine, d'un très, très, très vieux mythe. Oui, c’est mieux comme ça.

Petit problème, quand on est pas un sale type par nature on a pas envie d’en devenir un, on a pas envie de devenir ce mec que personne n’aime. Alors on a plus qu’une seule solution. Stupidement simple qu'elle en devient absurde, impossible.

Le mensonge est une histoire, les histoires sont des mensonges, et la magie est une histoire qu’on raconte si bien à l’univers que le temps d’un instant, elle devient vraie.

Enfin, on essaie de le faire tout du moins; et pas seulement en racontant l'histoire, en la jouant aussi.


[Bottes de sept lieues]

Que serait un bon mythe sans un bon objet représentatif du mythe? Pour Vali, ce sont les bottes de sept lieues. Ce ne sont pas les fameuses bottes de sept lieues mais c’est un bon terme pour les décrire. Avec ces bottes il est possible de courir sur l’eau et l’espace de quelques temps courir même dans les airs. Le tout bien sur s’il vous plais en laissant une traînée arc-en-ciel à l’image du Bifrost. Ces même bottes avec lesquelles Loki tenta d’échapper au nain Brokk après la forge du marteau Mjolnir. Sauf que cette fois, il n’y a pas de nain et pas de Thor pour vous rattraper.


Présent

Lucifer son of the morning, I’m gonna chase you out of earth!

La musique agresse presque ses oreilles tandis qu’elle réalise qu’il est midi passé. Un frisson glisse le long de son échine avant qu’elle ne réalise un détail important, elle est en congé. Encore loin d’être réveillée elle prend une cigarette à peine fumée, l’allume et en tire une bouffée histoire de se réveiller. Et cette fois elle réalise un autre détail important, ce n’est pas une cigarette mais un join. Trop tard, elle crache déjà ses poumons avec force, prend le premier verre à portée de main dans l’espoir d’apaiser la souffrance. Et recrache aussitôt le contenu. De la vodka!

-Putain Vali, espèce de tête de con… ça t’amuse hein?

Son regard se tourne vers l’intéressée, en train de faire des traction commes si de rien n’était.

-Je ne… huff… vois pas ce qui… huff… te fais réagir… huff… comme ça.

Un éclair de malice dans les yeux, Vali Jafnharson ou, plutôt Vali Jafnhardòtir actuellement lui offre un sourire rayonnant, ignorant toute forme de fatigue. Elle repense à la soirée qu’elle a passé, regardant avec un air blasé son appartement. Vali Jafnharson, connu du grand public sous le pseudonyme d’Odinson, héros numéro trois. Héros à temps plein connu du grand public et, particulièrement apprécié par ce dernier à cause de son goût pour la mise en scène et pour son humour. Tu parles d’une héroïne. L’appartement puait le hasch à plein né, plusieurs cadavres de bouteilles d’alcool jonchaient le sol et il en était de même pour les vêtements. Vali Jafnhardòtir était un fléau dévastateur quand on la connaissait personnellement, qui laissait dans son sillage un foutoir mythologique, beaucoup de problèmes et un paquet de voisin mécontents. Suffisamment pour qu’en tant qu’inspectrice elle ai appris à ne jamais la laisser entrer chez elle…

Jusqu’à aujourd’hui.



Sa carrière était finie.

-Détends toi Hane, les choses ne sont pas aussi catastrophiques que tu le crois.
-C’est ça oui… on a foutu un bordel tel que c’est pas possible que les voisins ne se soient pas posés des questions, j’ai un examen médical complet à faire une fois de retour au boulot et beaucoup trop de THC pour que ça disparaisse avant les trois prochains mois donc, au lieu de t’amuser sur ma barre de traction tu ferais bien de…

Ma barre de traction… Depuis quand avait-elle une barre de traction?

-Putain d’incarnation de Loki!

Sur ces mots, l’illusion se dissipa, l’appartement d’Hanekawa laissant place au gigantesque loft que possédait Vali, son serpent rodant librement. Ça, c’était le vrai visage du numéro trois des héros. Incontrôlable, n’en faisant qu’à sa tête, trompant et manipulant tout le monde. Odinson était légalement un héros, ou une héroïne selon les moments, de haute volée, extrêmement puissant et reconnu comme tel, au pouvoirs inconnus. Ce qui bien sur excitait l’imagination de la foule. Un cataclysme ambulant flirtant toujours dangereusement avec les limitations imposées aux héros, exploitant la moindre faille du système à son avantage. Interdiction d’intervenir sans autorisation préalable de la ligue de justice? Aucun problème, il suffisait de ne pas se faire repérer. Quand c’était impossible de ne pas se faire repérer? Oups, cas de force majeur, téléphone avec des problèmes de réseau et appel à l’aide des forces de l’ordre. Un vrai héro ne pouvait pas rester sourd aux appels à l’aide du peuple mais aussi des forces de l’ordre non?

En temps normal un héros ne faisait pas long feu avec ce genre d’attitude. Sauf qu’Odinson était numéro trois, tout de suite les choses devenaient extrêmement nuancées. Odinson était un génie de la communication, le sanctionner autrement que pour la forme aurait été mauvais pour l’image de la ligue de justice. A vrai dire, c’était même pire, c’était ce qui avait fini par lui donner cette image irrévérencieuse qui plaisait au gens. Odinson était une catastrophe ambulante que le public adorait pour ça. Pas de masque, un sens du spectacle digne du meilleurs des clowns, une capacité à être anormalement proche du public. Un sourire et un regard qui vous donnait envie de lui pardonner tous ses excès… Et une experte dans le fait de manipuler et de déformer la vérité. Tout pour être la méchante de l’histoire. C’était ça Odinson.

Et elle, Kurosawa Hanekawa avait sa part de responsabilité dans ce foutoir en tant qu’agent d’Interpol détachée au Japon et, attachée à l’encadrement de Vali Jafnharson. Vali la manipulait allègrement, se servait d’elle sans la moindre hésitation quitte à la mettre dans des situations pires que délicates, manquant plus d’une fois de foutre en l’air sa carrière. Pourtant, à chaque fois que les choses manquaient de mal finir, il était là. Pas seulement pour la sortir d’une sale situation mais, pour la faire monter en grade au passage. Et elle faisait l’erreur à répétition de coucher avec avec lui. Ou elle selon l’humeur du personnage.

Pourtant… elle n’avait pas d’autre choix que de rester car elle savait la vérité. La vérité sur la vraie nature de son pouvoir qu’il dissimulait à tout le monde, de sa lutte constante contre un mythe implacable et chaotique qui petit à petit le dévorait…

Elle avait fait l’erreur de se lier à l’incarnation en devenir du dieu de la tromperie et à présent, si elle voulait que, ne serait-ce que sa vie, ne finisse pas en Ragnarok elle n’avait pas le choix et devait l’accompagner, tenter de l’encadrer autant que possible.Non, sérieusement, elle aurait dû devenir bibliothécaire.

-Et pour le test médical t’inquiètes, je le passerai à ta place.

Un Ragnarok ambulant.
Histoire
Bien… À quel point était-il dans une merde noire? Déjà, il était menotté et, pas à un pauvre radiateur. Il aurait bien aimé savoir à quoi mais impossible avec des yeux bandés. C’était beaucoup trop lourd pour qu’il puisse forcer d’une manière ou une autre. Briser les menottes? Pas possible, il avait certes des capacités bien au dessus du commun des mortels mais, pas non plus assez pour briser des menottes en tekogane. Et que le T majuscule aille se faire foutre, autant pour museler ses pouvoirs c’était bien, autant pour faire taire le mythe hors de question hein? Et c’était ça le vrai problème, impossible d’exploiter son don. En bref, il était dans une merde noire et ce sans la moindre issue. Il était fait comme un rat, à la merci de criminels possédant des pouvoirs et, n’ayant pas l’intention de le laisser s’en sortir.

Parfait, un héros c’était ça aussi, savoir rendre possible l’impossible, un héros se devait de savoir s’en sortir sans pouvoir. Et il était le numéro trois, il avait un plan. Il avait toujours un plan, c’était la différence entre lui et les deux autres, il était le plus malin, avait plus d’une carte à jouer dans chaque manches. Ou plus exactement, de quoi crocheter une paire de menottes présentement, même en tekogane.

Et, c’est à cet instant lecteur ou, tu te demandes pourquoi je parle de moi à la troisième personne et, comment j’ai pu en arriver là. Très bonnes questions. La première a une réponse pourtant assez évidente. C’est une histoire et, je sais pas pour toi mais, personnellement les histoire à la première personne m’ennuient. Bon, ok, c’est pas juste ça. Mais t’imagine si j’écris mon autobiographie? Qui ira croire ce que je raconte, ou tout du moins qui croira tout ce que je raconte? Vu qui je suis voir, quoi je suis, j’aurais du mal à reprocher à quelqu’un de ne pas trop me croire ou, de prendre tout avec méfiance. Alors que, si je raconte tout ça à la troisième personne on me croira plus facilement car, on le sait tous mais, la troisième personne c’est tout de suite bien plus sérieux. Et une bonne histoire, c’est une histoire qu’on veut bien croire. Quand à comment j’ai pu en arriver la… tu me croirais pas quoi qu’il en soit. Alors laisse moi la jouer in medias res, c’est toujours cool les débuts d’histoire une medias res tu trouve pas?

Mais revenons en mon histoire, tu sais, cette histoire ou je suis le protagoniste principal?

Donc, Vali était dans la planque d’un groupe de méchant qui… voulaient faire des trucs de méchants. Et, malheureusement pour lui, Loki s’était fait piéger et le voilà à la merci des vilains qui comptaient bien lui régler son compte pour affirmer leur toute puissance

“Hahaha! Nous avons réussit à capturer le numéro trois et, pour prouver notre supériorité au monde et, pour le faire trembler de peur nous allons torturer Odinson puis le tuer avant de diffuser ça sur internet! car nous sommes des méchants!”

Non, sérieusement, croyez moi. C’était vraiment ça leur plan.

Sauf que manque de chance pour eux, Lok… heu Vali! Vali avait prévu le coup. A vrai dire, c’était une enquète sur laquelle Hanekawa trimait depuis quelques temps, le genre d'enquête catégorie crime internationale, tout ça tout ça quoi. Le genre d'enquête dans laquelle on galère car les mecs sont doués, que les frontières foutent le bordel et qu’on peut pas trop faire appel à un héros. Sauf que, heureusement pour l’agent d’Interpole, elle comptait Vali parmis ses amis. Oui, ils étaient amis. Ou tout du moins dans une relation bizarre qui s’en approchait

Vali, ancien criminel, catégorie voleur international suffisamment qualifié pour envisager sérieusement de piller For Knox avec une équipe triée sur le volet. C’était un miracle qu’il ai raccroché sa vie de criminel avant un tel fait d’arme. Heureusement pour lui d’ailleurs, il était parvenu à passer sous les radar et personne n’avait jamais su que c’était lui. Sauf, cette agent d’Interpole. Mais c’était pour ça qu’il s’était attaché à elle. Ça et le fait qu’elle n’ai jamais révélé la vérité. Une promesse faite entre eux, il l’aiderai dans le futur si elle avait besoin d’aide et, en échange elle ne dirai rien si il abandonnait sa vie de criminel. Marché conclu. Et ainsi, il avait usé de tous ses vieux contacts pour trouver la trace des derniers criminels en date qu’elle cherchait et, qui se trouvaient actuellement au Japon. Et il avait été forcé de reconnaître que, ceux ci étaient doués. Non pas seulement pour se faire discret mais, aussi pour se procurer du matos plus que rare. Comme cette foutue paire de menottes en tekogane par exemple.

Heureusement pour lui, Vali n’était pas le scion de Loki par hasard. Il était malin, rusé et avait plus d’un tour de passe passe pour s’en sortir. Donc le voilà qui crochetait calmement ses menottes. Bizarrement il n’avait pas l’intention de se laisser torturer et, encore moins de se faire tuer. Heureusement pour lui, même s’ils connaissaient son vrai visage à présent, ces abrutis était trop… aveuglés? par leur supposé première victoire. C’était ça avec l’être humain, pas besoin de vraiment mentir, il suffisait juste de dire les bons mots, d’avoir les bonnes mimiques pour leur faire plaisir, pour leur faire oublier le pragmatisme et l’efficacité. Non car à leur place, il se serait assuré que tous les criminels de cette foutue planète puissent identifier son vrai visage. Heureusement pour lui, ils étaient peut-être doués mais, pas aussi retors.

Regardez les se pavaner tous fiers, se vautrer dans leur auto-satisfaction. Alors qu’ils ne lui arrivaient pas à la cheville. Non, c’était ça le plus dur en fait, se retenir de sourire, de se moquer d’eux. S’il voulait être tranquille, il fallait qu’ils croient qu'ilétait foutu. Et comme ça, il terminait son crochetage.

Quinze minutes. Pas mauvais, mais il commençait sérieusement à rouiller avec ce genre de truc. Il allait devoir refaire une virée dans le monde du crime pour se maintenir en forme. Non, il avait fait une promesse, il trouverait une autre strat. Bien, il venait de crocheter une des serrures. Hors de question d’attendre plus longtemps et de tenter de crocheter l’autre serrure, ça c’était le plan pour que les choses finissent en drame pour lui.

Il attendit donc calmement que le premier s’approche de lui.

N’oublie pas Vali, tu ne dois tuer personne, tu es un héros et, ça nuirait à ton image de marque des morts.

Il entama le conflit avec un coup de tête, brisant le nez de l’homme alors qu’il se redressait et dans le même mouvement le gratifia d’un coup de genou dans les parties basses. Aie. Avec fluidité et grâce il ne s'arrêta pas là, passant la menotte libre au poignet de l’homme, tissant déjà un mensonge qui perturberait les deux autres abrutis. Il était l’autre et l’autre était lui à présent. Un petit tour de passe passe, un échange qui n'en était pas un. Forcément les deux autres réagirent rapidement tandis qu’il leur fonçait dessus, son nouvel ami au poignet traînant derrière lui.

Oups, ça sortait direct les armes à feu.

Pas le temps de réfléchir, il se jeta à genou, profitant de son élan pour glisser vers eux en évitant les balles et, priant tout le panthéon scandinave pour que son super nouveau meilleurs ami ne se soit pas fait abattre par ses petits camarades. Super pote dont il se servit comme d’une super massue alors qu’il se redressait, tournoyant avec style tout en se servant aussi bien de sa force que de l’énergie cynétique pour frapper les deux criminels avec leur propre pote.

Frapper des gens avec d’autre gens. Check.

Et la confrontation fut terminée, aussi rapide qu’elle avait commencée. Non, ces types n’étaient pas des vrais super vilains. Tant mieux d’ailleurs vu que l’histoire ne serait pas diffusée. Qu’y avait-il d’extraordinaire à ce qu’Odinson ai latté trois abrutis pas mauvais mais qui ne jouaient pas encore dans la cours des grands. Non, si ce n’était pas pour Interpole et donc pour Hanekawa il ne se serait même pas intéressé à eux. Mais ils avaient des informations qu’Interpole désirait et… pour se faire pardonner de quelques petites conneries qu’il avait probablement provoqué récemment (par inadvertance bien sur, n’allez pas vous imaginer qu’il le fasse exprès), il pouvait bien faire ça pour elle.

Emballé c’est pesé deux d’entre eux étaient assommés, ligotés et bâillonné, le dernier maintenant affublé de jolis bracelet en tekogane.

-Tu peux envoyer la cavalerie Hanekawa les abrutis sont neutralisé,manque plus que le joli noeud rose et ils pourront être livrés.

Il raccrocha aussi vite son téléphone qu’il l’avait ouvert pour appeler, s’assurant qu’aucune image de lui n’ai pu être enregistrée tandis qu’il restait drapé dans sa tromperie pour protéger sa véritable identité. lorsqu’il entendit le rire fort déplaisant du larron qui n’était pas assommé.

-Hanekawa? C’est pas courrant comme nom. Je suis sur que, entre ton visage et son nom on pourra trouver de qui il s’agit…

Merde. Ca, c’était vraiment la pire des bourdes. Il venait non seulement de se mettre en danger lui, mais il avait aussi mis quelqu’un à qui il tenait en danger.

-Tu ne diras. Rien, laisse moi t’expliquer pourquoi…

WOWOWOW STOP

Stop. Le but c’est de passer au max en PG-13 ou, au moins de rester en dessous du R18. Donc, on va éviter de… on va éviter que vous entendiez ce que je dis à ce type, à la place on va plutôt opter pour… Vite, trouver un truc pour faire diversion… Hum… attendez… je crois que… Ah!... non pas ça. Alors… peut-être que… Non. pas ça non plus. Ah! Ca y est! Toute bonne histoire de héros, surtout si elle finit au ciné doit commencer avec une origin story. Comme ça, on peut faire d’autres films après. Puis bon, c’est pratique, une heure trente de présentation du personnage, de ses origines, de ses enjeux, de ses ennemis… Une heure trente de synopsis pour que les gens paient ensuite pour voir un second film qui raconte vraiment quelque chose. Avec un bon réal’ ça marche toujours. A qui faire appel dans ce cas la? Les frères Russo? Non, un peu trop mainstream maintenant. Taika Waititi? Ouais j’aime bien cette idée. Vous avez vu What We Do In The Shadows? Non? Bah regardez le. Après, on lui enverra des courriers, on fera une pétition aussi, pour qu’il réalise mon origin story au cinéma.

Donc, l’histoire du héros numéro trois, oui, j’aime beaucoup répéter que je suis le héros numéro trois; franchement ça fait plaisir à l’ego de se dire ça. Bon, pas autant que de se dire qu’on est le plus malin du top trois mais, ça c’est une vérité qui ne changera pas. Je suis le plus malin donc je raconte mon histoire.

Désolé pour la digression. Tout commence dans un petit village de Scandinavie. Oui, en Scandinavie, gardons ce mot, ne donnons par le pays d’origine pour l'instant. Ça fait plus mythique comme ça. Tout commence dans un village de Scandinavie et avec trois gamins, deux frères et leur super copine. Asa, mon jumeau ou plutôt faux jumeau; blond aux yeux bleus glace, grand et fort. Vient ensuite Vali, votre narrateur; brun aux yeux verts émeraude, rusé et agile. Enfin Halja, leur meilleurs amie plus vieille d’un an; brune aux yeux bleus anthracite, douée et intelligente. Ce petit trio était la trinité infernale du village, du genre à ravager les champs à cause de leurs jeux, à faire paniquer tout le monde en disparaissant pendant deux jours dans la forêt et, à rentrer chez eux couverts de bleus car, encore une fois ils s’étaient battus tous les trois. De vrais sale gosses ingérables à cause d’un trop plein d’énergie mais, adorables. Les trois gamins quand ils étaient sages avaient l’habitude de traîner dans la boutique de médecine alternative de la mère d’Alja, fascinés par toute cette… magie. Ou encore ils traînaient dans les pattes du père des deux garçons, à sa forge, trouvant tout ça très cool. Et quand ils étaient à moitié sage ils se bagarraient pour le jeu dans le jardin des deux garçons, avec des armes en bois que leur père avait fabriqué afin qu’ils ne se blessent pas. Enfin pas trop.

Ironiquement, ils étaient fortement appréciés par les gens du village et pour deux raisons simple. Premièrement, malgré toutes leur bêtises ils étaient suffisamment intelligents pour que cela reste avant tout une farce sans méchanceté. Deuxièmement car le village était un peu particulier. Il s’agissait d’un village qui reproduisait la vie dans les mêmes conditions qu’au dixième siècle dans la région et, les sales gosses contribuaient grandement à l’ambiance du village. Un village qui était touristique bien sur. Ce qui expliquait le magasin de médecine alternative, à coup de potions bizarres et de runes ou, encore la forge traditionnelle. Pour autant, il n’était pas question d’un village de sauvage, les gens utilisaient tout autant la technologie que n’importe qui et, n’importe ou. Ils étaient juste bien plus discret et, les gamins avaient appris à composer avec. La mise en scène étant après tout capitale pour attirer le touriste, décidé à se faire une dose de folklore concentré.

C’était il y a vingt ans de cela que tout changea. Les trois mômes se battaient encore une fois dans le jardin de la famille, rien d’inhabituel. Sauf lorsqu’Asa donna à Vali un coup de poing qui le fit voler sur trois mètres tandis que dans l’instant qui suivait Alja attrapait Asa par le bras, lui déboitant l’épaule avec une facilité anormale. La mère des deux garçon accouru paniquée dans le jardin pour découvrir un Asa qui se remettait l’épaule comme si de rien n’était, un Vali sans la moindre égratignure et une Alja semblant tenter de savater un Vali imaginaire.

C’était le dix Octobre il y a de cela vingt ans.

Les parents, au courant de ce qui s’était passé dans la nuit du neuf au dix, gardant un sang froid à toute épreuve et, utilisant leurs cerveau firent rapidement le lien entre les capacités anormales des enfants et le dit événement. Trois enfant qui ne se démontèrent pas du tout de leur nouvelle anormalité. Asa était capable de littéralement créer de petits éclairs, Alja savait parfaitement ou et comment faire mal et Vali… savait créer des illusions d’un réalisme impressionnant. Et ils faisaient tous trois preuve de capacités physique que n’importe quel collégien aurait envié. Les parents réagirent avec un pragmatisme touchant à la démence en choisissant de ne pas paniquer, de ne pas se précipiter dans le premier centre médical et en discutant avec les autres habitants du village de l’histoire. Habitants qui s'avérèrent tout aussi fous que les parents, partageant leur point de vue. Les gamins auraient pu être des bombes à retardement pourtant, personne n’informa la moindre autorité légale de ce qui se passait.

Ce village était peuplé de grands malades et, les mois qui suivirent le prouvèrent.

Les trois gosses, tout contents de leurs nouvelles capacités ne se privèrent pas d’en faire usage ensembles. Acquérant très rapidement une certaine maîtrise de leurs capacités, devenant de petites machines de destruction potentielle. N’en étant pas que potentiellement. En contrepartie tout le monde dans le village s’adapta. Et pas simplement en terme de mœurs. Tout au long de la première année qui s’écoula les habitants, petit à petit, se découvrirent tous un talent particulier et, leurs connaissances des traditions scandinaves leur firent rapidement comprendre quelque chose, toutes ces manifestations de capacités hors du commun étaient liés aux vieux mythes. La face du village changea petit à petit. Aucun membre du village ne laissa transparaître ce qui pouvait bien se dérouler dans ce coin isolé seulement visité par les touristes. Ils ne se contentèrent pas pour autant de dissimuler cela. Ils cultivèrent ces nouveaux dons, les exploitèrent pour “améliorer” le village qui se transforma petit à petit en un village plus mythique que folklorique.

Bienvenue à la petite Asgard.

Personne n’était vraiment dupe de la raison de leur anormalité à tous et, de l'événement qui l’avait probablement provoqué. Pour autant il ne s’en inquiétaient pas. Ils étaient devenus ainsi, ne pouvaient rien y faire, en déterrant les vieilles traditions ils pouvaient faire autre chose de tous ces… talents anormaux. Comment tout le village avait pu tourner ainsi? Ils étaient persuadés que leur mode de vie ou, tout du moins la reproduction de cet ancien mode de vie n’y était pas pour rien. Ils avaient opté pour une logique un peu bizarre voir, totalement délirante. Le monde avait changé et, ils devaient changer avec le monde, s’adapter à celui ci. Quoi de plus logique que de pousser leur façon de vivre à son paroxysme? Avec de la mise en scène pour attirer le chaland bien sur et, en exploitant la technologie bien évidemment pour rendre les choses encore plus extraordinaires.

Autant dire que pour les trois mômes, c’était leur rêve d’enfant qui s’était accompli. On les surnommait ainsi Hela, Thor et Loki. Trois mômes qui découvraient leurs capacités avec joie et qui apprenaient avec le talent qu’a un enfant de huit ans qui ne s’inquiète de rien et vit dans un espèce de monde de fantasy parfaitement digne d’un comic. Autant dire qu’ils se développaient extrêmement vite.

Avant que le village ne puisse plus cacher au monde sa nature, tout le monde fit en sorte que la chose soit révélée dans le plus grand calme, petit à petit pour, devenir littéralement un village touristique qui vous proposait de vous plonger dans la mythologie scandinave. l’avantage d’un village touristique comme celui ci, c’était que les gens avaient appris à vendre leur image avec brio pour attirer le client. Éviter d’avoir une sinistre réputation ne fut pas aisé mais, le soutien du gouvernement à ce village qui pouvait s’avérer une mine d’or et, qui ne représentait pas de menace (à condition que ses villageois jouent le jeu), ne fut pas négligeable. Bien sur, la nature de manifestation probable d’un dieu trompeur et potentiellement maléfique fut dissimulée. Vali était bien trop adorable malgré tous les tours qu’il pouvait jouer. Puis aussi bien Asa et qu’Alja étaient là pour le calmer quand ce n’était pas leurs parent. Aucun soucis à se faire donc.

Vali appris rapidement plusieurs choses de son père. Ce n’était pas grave si il lui mentait, après tout sa nouvelle nature le poussait à raconter des histoires. Pour autant, il y avait des limites à ne pas franchir et, lorsqu’il les franchissait Vali était réprimandé plus que durement. Mais aussi, personne d’autre que les gens du village ne devait connaître sa véritable nature, autrement le regard du monde à l’égard du gamin serait sans aucune sympathie. Les gens hors du village sont loin de tous être bons et tolérants, et, ils sont doués pour être ignorants. Loki est un être malfaisant, voilà ce que pensera le premier venu hors du village. Et, si Vali est la manifestation de Loki, il ne peut être que malfaisant. Tous ne sont pas comme ça mais la majorité oui. Pour autant il n’est pas question de leur en vouloir, ce n’est que de l’ignorance et, hors de question de leur donner raison. Une logique que le gamin ne comprendrait que bien plus tard mais, qui rentra assez profondément dans son crâne pour qu’il la suive.

Le temps passa dans cet environnement bizarrement adapté pour des gamins jusqu’à ce qu’Alja doive aller au lycée. Puis, qu’un an plus tard ce soit le tour d'Asa et Vali.

Et, cette fois je passe le relais à mon homologue féminine!

Donc, reprenons après monsieur colgate. Voici qu’Asa et Vali sont envoyés au lycée, et pas le choix, en internat à cause de la nature quelque peu isolée de la mini Asgard dans laquelle ils ont grandit. C’est bien sur à ce moment que les chose deviennent intéressantes puisque, votre narratrice ne sera autre que moi même, la jeune et sublime miss Loki! Quoi? Ça vous surprend? Attendez, avec tous ces mythes autour du dieu trompeur et sa capacité à donner naissance à des trucs chelous, me dites pas que c’est bizarre.

Bref! Reprenons! Vali découvre les joies du lycée et, d’être travaillé par les hormones, il a acquis assez de maîtrise de son talent comme son frère pour se rendre compte que certaines choses commencent à sentir le roussi. Il est le scion de Loki, destiné à devenir ce fameux dieu que personne n’aime ou, que les gens aiment à cause de sa nature de sale type. Avouons que, quand vous êtes plus un sale gosse espiègle qu’autre chose, avec un bon fond… vous avez pas envie devenir comme ça. Et, grâce à cette prise de conscience et aux hormones, je fais mon entrée en scène!

Imaginez un gamin travaillé par les hormones, qui réalise qu’il va devoir lutter contre un mythe implacable pour rester lui même et, qui est sortit de son petit petit paradis mythologique. Comme vous vous en doutez, tout le monde ne prend pas forcément très bien son… “humour” et, même si il bénéficie du soutien de son frère et de sa meilleurs amie qu’il a retrouvé au lycée… il ne peut pas être tout le temps avec eux. Surtout qu’à cette époque, seulement sept ans se sont écoulés, que son village est officiellement connu depuis une année pour… accueillir un paquet de gens hors du commun… Les ados sont des plaies ambulantes, surtout en groupe et, avec zéro empathie réunis. Vali prend donc conscience de la logique que son père à implanter en lui, de la capacité du genre humain à être mauvais. Et il y reste fidèle.

Seulement, le petit trickster doit s’adapter au monde normal. Il est au dessus de tout le monde physiquement, clairement plus malin et loin d’être un imbécile en cours. Ajoutez à ça une frimousse fort sympathique pour ceux ayant une attirance pour le genre masculin. Entre lui et son frère Asa grand baraqué, ça fait un duo plutôt sexy ces deux faux jumeaux. Mais l’internat n’a pas la sympathie de les mettre dans la même chambre, heureusement d’ailleurs pour moi. Quand il est avec son frère, s’en prendre à Vali est plutôt compliqué, qui a envie de s’en prendre à quelqu’un qui fait facilement une tête de plus que vous et dont les biceps font plus ou moins la taille de vos cuisses? Alors que celui qui est moins impressionnant, celui qui est moins intimidant… On peut se venger sur lui, donc c’est double peine. Et ainsi vient le festival de brimades et de harcèlement. Juste car les caïds ont décidé que Vali était la petite tête à qui on pouvait s’en prendre. Et ils avaient raison. Son jumeau n’aurait pas été assez malin pour prendre sur lui et aurait inévitablement brisé deux trois mâchoires quitte à se faire virer. Et personne n’a envie de se faire briser la mâchoire. Je peux vous l’assurer.


Donc l’ado prend sur lui, il sait que si il en parle à son frère les choses vont dégénérer. Et il a bien compris que, autant quand on est monsieur muscle, qu’on est le meilleurs en sport sans faire le moindre effort et qu’on est beau gosse… On est tranquille. Qu’en plus de ça on se traine pas une réputation de petit fouille merde mais de mec droit dans ses bottes… c’est compliqué pour ne pas être jugé responsable si une bagarre éclate. Mais lui, on en ferait un très bon coupable. Il lui reste qui? Alja. La princesse des ténèbres. Car oui, c’est comme ça qu’elle a finit par se faire surnommer. A la fois, belle fille, la peau blanche comme la neige et les cheveux noirs corbeaux. Seulement, Alja est plus ou moins dans la même situation que lui à deux nuances près. Elle a eut une année de plus pour s’adapter et, elle est bien plus à même de faire de l’intimidation et de faire flipper les gens que lui. Too bad! L’internat féminin et l’internat masculin sont séparés, ce qui est logique on est d’accord je pense.

Mais, votre humble servante est là pour vous servir et, là pour vous sauver la mise. Notre premier grand tour de magie, notre première vraie tromperie, la première de toutes les histoires qui nous amène à aujourd’hui. Vali acculé, dos au mur. Il n’utilise pas ses pouvoirs car il comprend toutes les implication qu’il y a derrière. Sauf que, il y a un moment ou, trop c’est trop. Vali laisse le mythe s’écouler en lui, son aspect le moins pire, le dieu de l’espièglerie entre en jeu. Ou plus ou moins la déesse. Pas de violence, pas de vengeance. Non, une issue pacifique. Vali devient une demoiselle. Un tour de passe passe glorieux à l’échelle de tout le lycée. Vali a toujours été une lycéenne et, fait donc partie de l’internat féminin. La petite nouvelle qui est prise sous l’aile d’Alja. Sa première bourde, sa première grande histoire, ma naissance. Erreur fatale, il aurait pu comploter pour faire en sorte que tous ceux qui s’en étaient pris à lui finissent par être virés. Un petit tour de passe passe par ci par là, quelques demi vérités et on a la paix… Mais non, le mythe cette fois lui a offert une possibilité qui semblait mieux, plus pacifique. Mega tour de magie à l’échelle du lycée et, tout s’arrange! Sous la protection d’Alja plus de problème, plus d’emmerde.

Haha! Les meilleurs tours sont ceux qu’on se fait à soit même.

Le lycée devient bien plus sympas. Vali est très mignonne (je le suis toujours d’ailleurs), elle est maligne, mais pas comme son homologue masculin, elle a appris de ses erreurs, elle devient populaire elle. Le lycée devient relativement paradisiaque et, avec quelques autres tours de passe passe (comment ça il ne fallait pas utiliser son pouvoir?), la famille n’est pas au courant. Un vrai petit paradis, avec Alja elles se rapprochent. Beaucoup. Si vous voyez ce que je veux dire. Et c’est cool, elles se découvrent, brisent un certain nombre de règles du lycée et de l’internat, ne se font jamais prendre grâce aux pouvoirs de miss Loki. Alja finit un an plus tôt que Vali. Pas de problème, elles se retrouveront après le lycée. Et, cette année sans sa petite amie d’enfance, dans tous les sens du terme, se passe bien. Enfin… Bien sauf à la toute fin.

Quelque chose foire. Quoi? On arrive pas à sans souvenir. Les deux seuls qui savent? Probablement le vieux Loki et la vieille Loki. Et bizarrement, vu qu’on est juste un peu, mais vraiment rien du tout je vous jure, en opposition avec eux, en total désaccord avec leur délire de génie du mal du Ragnarok… On peut aller se faire voir. Même si les chances sont assez fortes pour qu’on se doute qu’ils ont leur part de responsabilité. D’ailleurs, histoire de nous séparer, Vali, moi et les autres, on va m’appeler miss Loki. j’espère que vous m’êtes reconnaissant pour ma gentillesse à votre égard.

Donc les chose à la fin de l’année merdent grave. Tout le monde au lycée réalise que mis Loki est une histoire. Spoiler, personne n’apprécie ça. Je suis juste un foutu mensonge. Pardon? Je suis un mensonge? Juste un mensonge? Bande de petits bâtards, j’ai l’air d’un mensonge? Je suis tout aussi vraie que Vali merde! Asa et Alja m’ont toujours reconnu comme ça, même Vali! On est à peu près pareil mais on est pas la même personne! Alja a toujours été en couple avec miss Loki, jamais avec Vali. J’ai toujours était pour Asa sa sœur, différente de son frère! Mais non, tout le monde a décidé que j’étais juste un foutu mensonge, une putain d’illusion! Je suis un mythe, si Vali en est le scion j’en suis sa première incarnation. Pareils mais différents.

Le Week End juste avant que ça arrive aura été le dernier passé avec notre mère et notre père. Même si ils ont toujours été un peu plus les parents de Vali que les parents de miss Loki. Normal, sans rancune Vali t’inquiètes. Ca a été notre dernier Week-End avec la famille, c’était cool, gentil tout plein, toujours drôle. La dernière fois qu’on a foutu les pieds à la petite Asgard comme on appelait le village maintenant. On avait pas la moindre idée de ce qui allait se passer. Loki “banni” d’Asgard, le mythe nous revenait en pleine gueule. On avait plus ou moins trouvé un équilibre avec Vali et, voilà ou on en arrivait. On s’était donné tellement de mal pour s’en sortir sans s’en prendre à personne… juste quelques espiègleries mais ça faisait rire tout le monde. Et voilà que tout le monde nous tournait le dos, on avait abusé de notre don, c’était nous les sales types dans l’histoire. Pas tous ces fils de pute qui s’en étaient pris à nous au début, eux, ils avaient rien fait de mal bien sur.

A ce moment là on a du faire un choix. Leur donner une bonne leçon à tous? Après tout, on avait rien fait de vraiment mal, on avait jamais triché pendant les cours. Pas de triche, juste une histoire qui arrangeait tout le monde. Mais non, on était des criminels.

Autant leur jouer un sale tours, leur donner une bonne leçon!

Ca, c’était l’avis du vieux Loki.

Spoiler, on l’a envoyé se faire voir. Hors de question de se laisser dominer par le mythe. Quelle ironie, miss Loki qui va à l’encontre du mythe. C’est à ce moment là qu’avec Vali on s’est mis d’accord sur une chose, hors de question de la jouer grand méchant, aussi bien lui que moi on avait pas l’intention de finir comme ça. Les gens qui vous aiment? On connaissait ça suffisamment pour qu’on veuille être aimé plutôt que détesté. Donc non, on leur a rien fait. Mais pour autant, on est pas resté comme des abrutis à attendre. Qu'est-ce qui attendait un môme de dix-sept ans qui avait “abusé” de son don pendant plusieurs années? Certainement pas la tranquillité, on était clairement devenu des criminels, des "délinquants juvéniles. Connerie. Alors on s’est pas fait prier, on a utilisé ce qu’on maîtrisait le mieux, la tromperie. On est partit, juste le temps de dire ciao au frérot, ça a pas été le plus facile mais il ne nous en a pas voulu. Il aurait voulu nous aider mais… non. Lui il était considéré comme une victime de notre histoire, autant qu’il ai la paix. Asa a toujours été un brave type super sympas. Peut-être pas très très futé mais, un super frère.

Et donc nous voilà lâchés dans la nature, livrés à nous même avec un mythe dont je fais partie qui commence à peser. Retrouver Alja? Hors de question si on voulait pas la foutre dans la merde, qu’elle reste une victime supposée pour son bien. Et tant pis si ça impliquait de pas la contacter. C’était bien déprimant tout ça. Oui ça l’était mais on réalisait un truc. On était libres, en cavale mais maintenant libres. Et on avait plusieurs atout dans nos manches. Plutôt un jeu de carte truqué et complet à vrai dire. Déjà, tout le monde croyait qu’on était seuls. Tout le monde le croirait toujours, c’était une trop bonne assurance que tout le monde ou presque ne croit qu’il n’y avait que Vali. Et les gens qui allaient nous chercher? Ils croyaient que notre don était celui de créer des illusions. Bon ok, on s’était peut-être pas contenté de juste se barrer… on avait… peut-être modifié deux trois éléments de l’histoire, arrangé voir supprimé quelques infos gênantes… Rien de bien important et de bien grave rassurez vous.

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Pseudo : ceux qui me connaisse ont l'habitude de m'appeler Luci mais, libre à vous de m'appeler comme vous voulez
Fiche joueur : Pas encore
Commentaire : vous pouvez me faire confiance rassurez vous <3

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Mar 4 Sep - 23:35
Suite
On était deux et, deux bien plus malins que tout le monde. Donc la solution fut simple et, nous permis de découvrir ce qui serait un de nos plus grand plaisirs et le resterait toujours. On s’est fait du pognon. Et pas très légalement. On a peut-être du tricher deux trois fois à des jeux d’argent, on a peut-être volé quelques personnes aussi… Mais rien de bien important vous inquiétez pas. Déjà pour les jeux d’argents… qui peut nous reprocher d’avoir “influencé” le hasard? Comment ça c’était pas influencer le hasard ce qu’on a fait? Détails, détails voyons. Quand aux gens qu’on a volé? Ils avaient de l’argent, suffisamment pour que, quelques petites centaines de dollars soient sans importance. Vous avez un doute? Mais non voyons, vous pouvez nous faire confiance, on vous l’assure.

L’objectif? Se tailler de cette île paumée qu’était l’Islande, on était plus les bienvenus ici et, si on voulait passer à autre chose et reprendre notre vie en main on avait pas le choix. L’Islande nous foutrait pas la paix tant qu’on y resterait. Donc, blablabla, tribulation tout ça tout ça pour arriver à Keflavik et de Keflavik prendre un avion. Comment faire? C’est simple, en prenant un billet d’avion. Des problèmes de légalité? Un adolescent recherché? Oui. Mais une adolescente… une blonde aux yeux bleus plutôt qu’un brun ou une brune aux yeux verts? Personne pour nous rechercher, surtout avec un “vrai” passeport et un vrai billet acheté en toute légalité. Bon, peut-être pas exactement, soit. Ok, l’argent était volé. Ok, c’était pas avec notre vraie identité. Mais on avait bien acheté le billet à un guichet hé! Comment vous voulez qu’une fugitive quitte en toute légalité un pays à moins d’être escorté par les forces de l’ordre?

Et donc, New york nous voilà! A nous la liberté, la vraie! On avait tracé pour prendre un avion aussi vite que possible, ligne droite jusqu’à Keflavik et le premier avion pour New York! USA nous voilà. On avait eu le temps de décider ce qu’on ferait le temps du voyage en avion. C’était simple, se faire oublier déjà. Pas compliqué, on était plus en Islande. Ensuite? Chopper une identité. Pour ça, il allait falloir qu’on réussisse à entrer dans le milieux criminel. Pas de soucis pour ça, maintenir suffisamment l’histoire de la blonde aux yeux bleus, se faire prendre en train de voler je sais pas moi… pour deux cent euros de bouquins dans une librairie ferait l’affaire. Comme ça, on entre en contact avec des petits criminels le temps qu’on est au poste. Ensuite? Adieu la blonde aux yeux bleu, rebonjour miss Loki et Vali, le duo terrible aux yeux émeraudes.

Ca a été après ça que les choses sont devenues vraiment cools. On a été mis en contact avec un petit faussaire sans grande envergure. Juste de quoi avoir des papiers qui ferait un minimum l’affaire. Puis on a eu une idée de génie. Il savait faire des trucs qu’on maîtrisait genre absolument pas. Être discret? Aucun problème, c’était un don inné. Manipuler les gens et se faire bien voir? C’était comme mentir, plus facile à faire que respirer. Botter des cul? Des capacité au dessus de la moyenne et, l’habitude depuis gamin à se foutre sur la tronche avec son frère et sa meilleurs amie; puis vu les grand malades du village, vous pouvez être sûrs qu’on avait appris à se battre à la dague et à l’épée, comme de vrais vikings! Bah quoi, les reconstitutions historique, si y a pas un peu de bagarre ça attire moins, c'est moins sexy. Regardez la France avec le puy du fou, c’est le même principe! Par contre crocheter des serrures et faire des faux papiers…

Pourquoi faire ça? On avait bien l’intention de se faire une nouvelle identité et, histoire de bien se venger, de devenir des héros, des vrais. Votre mission si vous l’acceptez, faire partie du top 10, avoir une mega fanbase, suffisamment pour que la règle numéro 34 d’internet nous prenne en compte. Tout recommencer à zéro, créer une identité de toute pièce, l’implanter et la rendre réaliste. Ça allait nous prendre du temps, nous demander de la patience et, beaucoup, beaucoup de tours de passe passe. Sauf qu’on avait pas encore vingt ans, qu’on avait plus grand chose d’autre à faire non plus. Et on comptait pas régler tout ça en une année. L’histoire du lycée avait été un peu… précipitée et s’était mal finie. Hors de question de merder une nouvelle fois. Surtout avec les deux vieux qui rodaient, qui attendaient qu’on fasse la moindre erreur pour que ça soit leur mythe qui nous domine. Hors de question, on allait créer NOTRE histoire, pas vivre la leur.

Puis bon, une vie de criminel, c’était quand même super sexy! Un peu à la Bonnie et Clyde. Avec moins de morts, voir aucuns morts tout court, surtout pas nous. Non, nous ont allait faire dans le vol hautement qualifié. Infiltration de banque, pillage de diamant non répertorié, vol d’oeuvre d’art obtenue illégalement, voler au riche pour donner au moins riche… Des Robin des bois sauf que cette fois, tout finirait dans notre poche. Je vous ai dit à quel point on aimait être des voleurs à la Arsène Lupin? A quel point on l’aime toujours? Bon ok, on le fait plus, on est des héros maintenant. Enfin… on le fait plus vraiment. Peut-être que… de temps à autre… c’est un peu comme la kleptomanie… à plus haut niveau. Sauf qu’on est trop surveillé maintenant. Surtout avec la miss d’Interpole étrangement.

Donc on a fait notre petit chemin, on est devenu de plus en plus doués. Vol hautement qualifié, fabrication de fausse identité, crochetage, évasion… Franchement, c’était l’éclate, une vraie libération. On était libre, plus personne pour nous dire quoi faire, plus de règle à respecter si ce n’est celles qu’on se fixait! Ça, ça s’était l’éclate, on prenait notre pieds! Mais on ne faisait pas que ça, on apprenait aussi à faire de la musique. Le jour ou on a volé un stradivarius, on s’est dit que le revendre aurait été triste. Un Stradivarius quand même! Tout le monde n’a pas l’occasion de jouer sur une telle merveille. Donc bon, apprendre à en jouer n’était pas une option. Soyons honnêtes pour une fois.

Tu oublies que c’est cette fois là qu’on a mis la main sur nos merveilleuse bottes miss Loki. Et aussi sur notre épée.
Ah! Oui, j’avais oublié ça.

Donc bon, imaginez la situation. On apprend que, secrètement un riche homme d’affaire a une jolie collection de vieux objets, du genre objets d’art super rares et, clairement pas obtenus légalement. Le meilleurs des plans, nos préférés généralement. Non puisque piller une banque… c’est marrant au début puis, ça devient rapidement plus une affaire de boulot qu’une affaire de plaisir. Mais bon, faut bien remplir les assiettes hein? Puis bon, les restaurants quatre étoile c’est pas gratuit quand on est pas des voleurs. Mais le vole d’oeuvre d’art détenue illégalement… Ça, ça c’est le pieds. Une fois volé, personne pour venir vous emmerder légalement et vous pouvez le garder. Le mieux dans cette histoire? C’est qu’on est devenu des faussaires de génie. Mythe du dieu trompeur, tout ça tout ça. Tout au talent. Enfin vous voyez le pitch quoi. Donc fabriquer des papiers légaux? Pas de problème. C’est comme ça qu’on a pris le temps de se constituer une identité légale, petit à petit. Une histoire très légère. Vali Jafnharson, un jeune homme ayant hérité d’un petit héritage sympathique dans la bourse. Je vous laisse imaginer le temps qu’il a fallu pour investir l’argent honnêtement volé en brouillant suffisamment les pistes pour que personne ne puisse les remonter. Heureusement, on est plus que doués dans le domaine.

Puis, y a cet homme d’affaire. A la base, on était venu chez lui pour un tableau de Chagal que tout le monde croyait perdu. Donc on fait notre travail, en voleurs réglos, propre, pas la moindre trace d’adn, on entre dans son espèce de mini musée privé supposément ultra sécurisé, même contre des gens avec des dons. Sécurisé peut-être mais pas fait pour nous empêcher de rentrer. Et quand on peut rentrer, on peut sortir. Sauf que là, on voit le Chagal mais tout de suite y a autre chose qui nous attire. Déjà, le Stradivarius. Un Stradivarius bordel! Ça a été le coup de foudre immédiat entre lui et nous. Puis après, on voit un autre truc. Une épée. Mais pas n’importe quoi comme épée, une véritable épée viking de l’époque! Bon un peu bizarre vu que celle ci s’approche plus d’une épée bâtarde. Le truc mais alors totalement improbable. Notre sang scandinave ne fait qu’un tour, on l’embarque aussi. Plus tard on la fera expertiser pour découvrir qu’elle n’était pas factice, une véritable épée de viking totalement inhabituelle, très rare et, forgée par un maître. Elle aurait pu ne pas être d’origine, ça n’aurait rien changé à sa qualité, parole d’enfant de forgeron. Bon sauf que pour un humain lambda elle aurait été une plaie à manier correctement.

Mais, ce qui au final attira vraiment notre regard fut la pièce centrale de la collection. Une simple paire de bottes, qui devait bien avoir mille ans. Impossible de confirmer, on a jamais été cordonnier et, on s’est jamais vraiment intéressé non plus à l’histoire de la botte. Et pourtant… cette foutue paire de botte nous appelait. Comme des chats on a pu résister, on les a attrapée. C’était… incontrôlable, on devait les prendre. Sauf que.. bah les choses ont un peu dégénéré. On sait pas comment mais on a merdé et en les prenant on a déclenché toutes les alarmes. Oups. La seule issue qu’on avait? Sauter du dernier étage d’un building New Yorkais. On avait pas prévu ça honnêtement. Sauf que maintenant, on avait un duo de super copines avec nous! On a été très stupide, on a écouté notre instinct, on a mis les bottes.

Encore pire, en les mettant à nos pieds on s’est senti pousser des ailes. On a fait une “petite” folie, on est passé à travers la vitre et, on a courru. Et on a compris pourquoi il fallait tant que ça qu’on les mette. On courait dans le vide! C’était la même sensation que de voler. Juste en plus bien plus badass. Et aussi qu’on a jamais volé. Enfin si, mais pas dans les airs, des gens oui, pas voler comme un oiseau. Imaginez la scène quelqu’un habillé tout en noir, un violon dans une main, une épée dans l’autre, qui court dans les airs en laissant une traînée arc-en-ciel. C’était sacrément cool et, heureusement pour nous, aucun témoin. On est beaucoup trop doué et, trop réactifs après tout. Et maintenant on était beaucoup trop cools.

A ce moment là on a compris une chose, c’était le moment de redevenir des gens respectables. On avait dans les vingt-et-un ans à ce moment là? La vie était cool et tout était possible, on avait même récupéré du matos super cool! Être un voleur était presque devenu trop facile, on commençait même à se dire qu’on pourrait peut-être monter une petite équipe triée sur le volet pour s’infiltrer dans Fort Knox. Le plus grand coup de l’histoire! Vous imaginez? Piller For Knox! Qui sait ce qu’on pourrait y trouver à part de l’or? Non, c’était la pire meilleurs idée qu’on avait, on en était conscient. Jusqu’à présent, on avait toujours volé uniquement des choses que personne ne nous reprocherait d’avoir volé, de l’argent et des œuvres d’art détenues illégalement voir supposées disparues. Fort Knox? C’était se retrouver avec tous les justiciers à dos, définitivement. Non, c’était l’heure de retrouver une vie “d'honnête citoyen”, de devenir des héros maintenant.

On avait pris notre temps pour créer notre identité légale, elle était plus crédible que l’existence légale d’un paquet de jeune riches, vous imaginez? Vali Jafnharson, jeune rentier passionné d’art qui avait réussi à faire les bons investissement en bourse, qui avait un certain flair pour les bonnes affaire et qui avait acquis quelques oeuvres d’art sympathiques. Un petit riche discret qui ne faisait pas parler de lui, plutôt banal bien qu’un peu malin tout de même. On avait fait du travail d’orfèvre, ça nous avait pris du temps mais, c’était parfait!

Enfin… c’est ce qu’on croyait. On avait pas prévu qu’une enquêtrice d’Interpol ai suffisamment de flair pour nous capter. Non franchement, c’était impossible de remonter la piste! On avait toujours ciblé les bon endroits, les bonnes personnes. Manque de chance pour nous, on avait pris pour cible certaines personnes sur qui elle enquêtait… Alors, lorsqu’on s’est rangé, qu’on a décidé de faire notre entrée dans la cours des héros…

La première année s’est déroulé à merveille, on commençait à percer, à se faire un petit nom… Puis là, elle a débarqué. Elle a littéralement sonné à notre porte! Merde, un tel culot, c’était tout bonnement extra. Elle l’a jouée d’une manière… même nous on s’y attendait pas. Elle nous a balancé un dossier de plus de cinquante pages, juste sur nous. Enfin, juste sur Vali, elle ne se doutait pas de l’existence de Miss Loki. Ce qu’elle avait à nous dire était simple, elle savait pour nos crimes, ou tout du moins pour une partie, elle nous laissait deux jour pour lire le dossier et accepter sa proposition, on l’aidait sur un cas qu’elle arrivait pas à résoudre et, peut-être qu’on pourrait discuter; elle nous épargnerait les problèmes avec les lois et, qui sait, elle nous filerait un coup de main pour notre ascension héroïque? A condition bien sur qu’on continue à filer des coups de main à Interpol par son intermédiaire… en dehors de la ligue de justice. Ah, et pas la peine de tenter de fuir pendant ces deux jours, on était sous haute surveillance, elle savait qu’on avait un don pour l’illusion.

Haha, comme si ils auraient pu nous en empêcher.

Franchement? On a dit oui sans même lire le dossier. Rien que pour le culot qu’elle avait eut. C’était un coup de poker, on le savait et, elle savait qu’on le savait. Déjà, on a dit oui car, cette nana… elle était beaucoup trop intéressante et plutôt mignonne. Bon ok, on voulait aussi coucher avec elle c’est vrai. Ensuite, qu’est-ce qu’on avait à perdre dans cette histoire?  Elle aurait parfaitement pu nous mentir, c’est vrai; mais on est beaucoup trop malin pour se faire avoir et, si on s’était fait avoir… ça aurait été de bonne guerre. Respectons ceux qui parviennent à nous faire un double-cross, respectons le talent. On avait plus à gagner dans tous les cas. Si on devenait des héros, il était clair qu’on allait devoir coopérer avec les forces de l’ordre. Ça n’était pas ultimement nécessaire, qu’on choisisse de la jouer vigilants ou, légalement mais, légalement on avait plus à perdre à ignorer une source d’autorité. Donc autant commencer dès le début, surtout que bon, le rayonnement international d’Interpol était un sacré atout.

On allait se servir de Kurosawa Hanekawa comme on elle allait se servir de nous et, on se servirait d’Interpol comme interpol se servirait de nous. Un échange de bon procédé basé sur la saine exploitation partagée d’autrui d’une manière ou tout le monde y gagnait.

Et c’est ce qu’on a fait. On s’est servit d’Interpol, Interpol s’est servi de nous et on le fait toujours. Bénéficier à la fois du réseau de la ligue de justice et du réseau d’Interpol est un atout indéniable. Et bénéficier d’un réseau criminel aussi pour être honnête. Toujours avoir plusieurs coups d’avance, toujours avoir plusieurs sources d’information. Honnêtement, j’espère qu’on est pas un cas isolé ou inhabituel dans ce domaine, ça serait sacrément triste. Même si ça me surprendrait pas qu’on soient les seuls à autant pousser la chose. On est les plus malins après tout non?

Autant dire que, ce fut sacrément pratique! On a réussi à développer une relation de confiance un peu bizarre avec l’organisation de police internationale la plus connue. On ne foutait pas en l’air leurs enquêtes ou, si ça arrivait on arrangeait les choses, en échange ils nous foutaient la paix. On les aidait et, ils nous aidaient. Il se peut que, l’on ai deux trois fois franchi la ligne de la légalité mais… avouez que, lorsque vous arrêtez un super vilain et… que dans son repère vous tombez sur un tableau de Basquiat… qui pourrait nous reprocher de… disons emprunter le tableau à durée indéterminée? Surtout si personne est au courant de son existence... Bon, c’est arrivé rarement hein, vous vous imaginez si on faisait ça tout le temps? Mais on ne faisait jamais de mal à personne, on ne prenait jamais rien qui puisse manquer à quelqu’un.

On a monté les échelons de cette manière, partagé entre les intervention spectaculaires, les démonstrations de talent et le spectacle. On était là pour raconter une histoire, l’histoire de l’incarnation du dieu de la tromperie qui avait décidé d’agir pour la justice. Ou le bien commun. Ou pour sauver l’avenir. Le job d’un héros a jamais été de rendre simplement la justice. Un héros c’est certes de sauver les gens et d'empêcher des criminels avec des pouvoir de faire du mal, mais c’est aussi vendre du rêve. Alors oui, certains “justiciers” considèrent ça superficiel, ils n’ont pas forcément tord. Alors oui, certains héros trouvent ça orgueilleux, ils n’ont pas forcément tord. Alors oui d’autres encore estiment que c’est une arnaque, eux non plus n’ont pas forcément tard. Mais on n’est pas des justiciers masqués. Sauver les gens? N’importe qui peut le faire; en fait, si tout le monde se bougeait le cul pour tendre la main à son prochain le monde serait bien meilleurs.

Les gens sont égoïste, égocentriques, ne pensent qu’à leur propre confort et leur propre profit, ne cherchent qu’à satisfaire leur petit personne, aussi bien physiquement que mentalement. On vaut pas forcément mieux. Mais on en a fait l'expérience, la mesquinerie des gens leur refus de se mettre à la place de celui qu’ils accusent. A la fin du lycée on a voulu faire de nous les méchants de l’histoire, pour gagner notre liberté on a du sacrifier la chose à laquelle on tenait le plus, notre famille, les gens qui comptaient pour nous. Pour qu’ils ne subissent pas les conséquences de notre erreur. Car oui, on avait fait une erreur, une très, très grosse bourde. On a retenu la leçon. Et, malgré l’euphorie de cette liberté alors acquise, malgré le délice qu’était le simple état de fait que personne ne pouvait plus nous dire quoi faire… on est continuellement tenté de se dire “Et si on pouvait revenir en arrière? Faire en sorte que ça n’arrive jamais?”. Dommage, lorsqu’une histoire est écrite, lorsqu'elle est racontée, aucun moyen de faire machine arrière. Et si seulement…

Pas le choix, cette histoire s’est terminé et, malgré cette idée toxique qu’on pourrait tout changer… Non. On a fait des erreurs, on en fera encore. Inutile de vouloir changer le passé, on a mythe à réécrire, un futur à narrer. Et peut-être, peut-être qu’à la fin, on aura le droit à un happy ending. Et même si, c’est un merveilleux rêve, on sait très bien comment tout ça risque de finir. Un jour, les monstres qu’on garde enfermé, les Fenrir et Jörmungandr, feront tout pour se libérer, pour se déchaîner, pour provoquer leur Ragnarok.

Alors on écrit notre histoire, on raconte notre propre légende, on écrit notre propre mythe. On est pas devenu les numéros trois uniquement car on sauve des gens. On est devenu les numéros trois car, ce qu’on offre au gens ce n’est pas l’illusion d’une sécurité. Non, on leur offre du rêve et de l’espoir. On leur montre que, même avec un pouvoir étrange, qui semble être parfait pour un grand méchant du peu qu’ils aperçoivent… avec on peut faire le bien. On est pas un parangon vertueux et noble. Non, on est Odinson, le héros imprévisible qui n’en fait qu’à sa tête, qui flirte dangereusement avec les limites imposé par la ligue de justice (ou avec les gens). On provoque nos adversaires, on se moque d’eux, on fait des excès, on joue des tours pendables. Et on fait des selfies avec ceux qu’on croise et qui nous le demandent, on discute avec eux, on leur fait des farces. Laissons le noble et glorieux héroïsme à ceux qui sont fais pour. Nous, on se contente d’être le sale gosse héroïque provocateur qui se moque de tout. On raconte une histoire drôle qui, peu importe sa fin restera fun jusqu’au bout. Notre mythe doit être celui de la farce la plus glorieuse et majestueuse écrite, quelque chose qu’aucune comédie ne pourra égaler, qu’aucune pièce de théâtre ne parviendra à dépasser.

Et donc, Tokyo nous voilà!

Parfait, merci pour ton aide miss, une bonne diversion pour éviter que les gens entendent ce que j’ai dit à notre ami criminel, histoire de m’assurer qu’il ne fasse pas une chose stupide.
Mais de rien Vali, le travaille d’équipe c’est important!
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Sam 8 Sep - 16:04
Très chère L4dy_Sn3k,

Merci pour votre travail et l'intérêt que vous portez à notre association.

Après examen approfondi de votre candidature, nous ne voyons aucune raison de refuser votre participation. Au regard de vos antécédents, bien qu'un peu chaotiques, votre profil se révèle très intéressant et ne manque pas de surprendre quand on sait à quelle position vous souhaitez prétendre. Nous pensons cela-dit que vous avez le potentiel pour occuper ce poste et mener à bien les missions qui lui sont attribuées, tout en apportant à la réalisation de ces travaux une touche personnelle qui, j'en suis sûre, nous sera à tous très profitable. Celles-ci ne manqueront d'ailleurs sans doute pas de nous ouvrir à tous de nouvelles opportunités, opportunités dont vous semblez être grands amateurs.

En ce qui concerne vos compétences, j'en profite pour souligner - par souci de clarté plus que par besoin de rectification - que vos "histoires", telles que vous les qualifiez, n'ont de prise sur vos victimes que lorsque celles-ci sont non seulement en contact avec l'histoire, mais ne savent naturellement pas qu'il s'agit en vérité d'une pure fantaisie. Par cela j'entends qu'un sujet peu concerné par une histoire effilochée se révélera bien moins sensible à cette dernière qu'une personne pleinement exposée à vos farces. Mais tant que la conviction - et nous parlons bien de conviction - subsiste, l'illusion est totale. À l'exception, bien sûr, de capacités permettant de percer ces fables à jour ou bien d'éléments connus entrant en contradiction avec vos mielleux tissages.

Je serais donc ravie de vous souhaiter la bienvenue au sein de nos équipes et vous assure de mon impatience à vous voir mettre vos compétences au service du bien commun.

Veuillez accepter, mademoiselle, monsieur, l'expression de mon intérêt le plus... amusé.

Cordialement,

Mademoiselle Deslys de Bellegarde
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